Le message de Thomas Legrand
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Enième décision solitaire d’Emmanuel Macron, la dissolution de l’Assemblée nationale signe la faillite du macronisme comme tentative de recomposition du paysage politique. Ce n’était que l’aventure d’un homme coupé de la base comme de ses alliés.
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Depuis qu’on a du mal à définir le macronisme, on est figés : ce n’est rien. Rien d’autre que les paroles d’un homme qu’aujourd’hui plus personne n’écoute, même ceux qui l’ont rejoint dans la conviction qu’il créait un nouvel espace politique. Les principaux dirigeants de ce que l’on ne peut plus décemment appeler macronisme refusent désormais de revendiquer cette étiquette. Ils font comprendre qu’Emmanuel Macron n’est plus leur sujet. Ils ne mettent pas la photo du président sur leurs affiches. La décision solitaire, sans consulter les dirigeants des trois partis majoritaires (Renaissance, Modem et Horizon), de dissoudre l’Assemblée nationale a été le point culminant de la faillite du macronisme comme tentative de recomposition du paysage politique.
Avaler puis cracher sans conviction
L’homme qui, en 2017, a voulu construire un grand espace central, pour briser la frontière, selon lui obsolète, q