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le lycéen placé sous contrôle judiciaire

le lycéen placé sous contrôle judiciaire

L’élève soupçonnée d’avoir giflé un professeur de son lycée de Tourcoing lundi 7 octobre a été placée sous contrôle judiciaire jusqu’à l’audience, prévue en décembre prochain, a appris CNEWS auprès du parquet de Lille.

Les portes sont actuellement encore fermées. Quelques jours après l’agression subie par une enseignante, giflée par une élève à qui elle avait demandé de retirer son voile, les professeurs du lycée Sévigné de Tourcoing se réunissent actuellement pour décider de la prolongation de la suspension des cours.

Suite à cet incident, la jeune fille de 18 ans a été arrêtée devant son école. Placé en garde à vue lundi, celle-ci a été prolongée ce mardi. Le lycéen a été présenté au tribunal ce mercredi en début d’après-midi. Elle a été placée sous contrôle judiciaire jusqu’à l’audience, prévue le 11 décembre.

Aussi, il est interdit à l’élève de se présenter à proximité du lycée Sévigné et d’entrer en contact avec la victime.

Une plainte déposée

Invitée à réagir mardi suite à une intervention de Gérald Darmanin, député et ancien maire de Tourcoing, Anne Genetet, ministre de l’Éducation nationale, a indiqué s’être entretenue avec l’enseignant.

« Elle n’avait fait que pointer une évidence : pas de voile, pas de signe religieux ostentatoire à l’école », a déclaré la ministre, condamnant cette agression.

Anne Genetet a par la suite annoncé qu' »une plainte avait été déposée et une mesure conservatoire prise pour interdire à l’élève l’accès à l’école jusqu’à son conseil de discipline ». « Je n’accepterai jamais d’atteintes à l’intégrité physique d’un professeur. Menacer un professeur, c’est menacer la République », dira-t-elle plus tard.

Un discours jugé insuffisant pour Eric Ciotti, invité de CNEWS ce mercredi. « Ce sont des mots que nous avons entendus à plusieurs reprises. J’attends des mesures », a estimé le président de l’UDR, exigeant des « sanctions pénales ». « Cette République, qui a reçu une gifle, ne doit pas se fatiguer l’autre jour », a-t-il exigé.

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