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«Le LOU veut se racheter après l’image qu’il a donnée la saison dernière», insiste Couilloud.

Meilleur marqueur d’essais du dernier Top 14, le demi de mêlée international s’attend à ce que Lyon joue à nouveau un rôle de premier plan après une dernière saison ratée.

Ne manquez pas la récupération

Baptiste Couilloud: « Les vacances ont été bonnes. On a un état d’esprit revanchard compte tenu des hauts et des bas de la saison qu’on a eu l’an dernier. On est tous enthousiastes avant cette reprise du Top 14. Ce premier match contre Montpellier est une date qu’on a marquée car c’est le début du championnat mais aussi parce que l’an dernier on y avait pris une bonne raclée. (41-26 début juin, NDLR). Nous avons tous ce souvenir en tête.

Les raisons d’un dernier exercice décevant

« Il y avait une certaine instabilité à plusieurs niveaux au sein du club. Cela nous a mis en difficulté avant même le début de la saison. Nous avons eu des départs de joueurs importants, notamment Josua Tuisova. C’était un joueur majeur de notre effectif, il nous a beaucoup manqué. Nous avons aussi été irréguliers. Pour couronner le tout, nous avons aussi eu beaucoup de blessés. Hormis quelques grosses équipes du Top 14, ce qui fait la différence, c’est la profondeur de l’effectif et la capacité à rester en forme. Nous avons eu du mal à avoir beaucoup de joueurs en forme tout au long de l’année. »


J’aurais préféré marquer moins d’essais mais que nous puissions nous battre pour la sixième place.

Baptiste Couilloud

À seulement un point de l’année dernière

« On ne peut pas exister en Top 14 si on n’est pas capable de bouger correctement. Mentalement, on a été très impactés par ces déplacements. Quand on n’est pas en compétition avec certaines équipes, c’est difficile de rester mobilisé. Ça a été une saison particulière mais je pense qu’on en est tous conscients et on a envie de se racheter après l’image qu’on a donnée la saison dernière. Notre début de saison sera déterminant. »

Un consultant nommé Jono Gibbes

« Je dirais qu’il y a eu quelques ajustements pour compléter le staff. Nous, les joueurs, n’avons pas eu l’impression qu’il y ait eu beaucoup de mouvements qui nous ont impactés. La cellule « préparation physique » a évolué, c’est évident, c’est bénéfique pour nous. L’apport de Jono Gibbes est apprécié par tout le groupe, il a des capacités techniques et sur le terrain qui sont reconnues au niveau national et international. C’est un apport supplémentaire au collectif. Il a passé les cinq semaines avec nous en début de saison. Je n’ai pas pu passer beaucoup de temps avec lui car nous sommes arrivés en décalage avec les internationaux. Mais j’ai l’impression que sa présence a été bénéfique. »

Meilleur buteur du Top 14, sa saison record

« C’est gratifiant de réussir à s’en sortir dans une situation difficile. Ce n’est pas anecdotique mais je ne vais pas m’étendre là-dessus. J’aurais préféré marquer moins d’essais mais qu’on puisse se battre pour la sixième place. Je ne peux pas nier cependant que je suis content d’avoir réussi une saison réussie l’an dernier. »

Sa prolongation longue durée à Lyon

« C’est d’abord un choix de cœur de prolonger dans mon club formateur. Je veux contribuer davantage à son évolution, à sa progression et participer au renouveau de la dynamique du club. Nous avons tout ce qu’il faut – les infrastructures, l’écosystème – pour réussir. Je crois au projet de mes dirigeants pour l’avenir. Prolonger aussi longtemps (jusqu’en 2030) c’était aussi envoyer un signal fort à ceux qui doutent du projet lyonnais. Je veux m’associer à ce projet. »


Quand j’ai commencé comme pro, on avait 4 000 personnes au stade, aujourd’hui on en a parfois 20 000. Notre club évolue énormément

Baptiste Couilloud

Un manque d’exposition à LOU ?

« C’est évident. On n’a pas la résonance que d’autres clubs peuvent avoir dans notre championnat. Maintenant, ça fait partie de notre histoire, il faut vivre avec ces éléments-là parce qu’on n’a pas une culture rugby qui est très développée à Lyon. Mais on voit qu’on construit un public fidèle, il y a de plus en plus de monde dans notre stade. Pour avoir fait partie de ce club pendant vingt ans, j’ai aussi une vision globale : quand j’ai commencé en pro, on avait 4 000 personnes au stade, aujourd’hui on en a parfois 20 000. Notre club évolue énormément, notre résonance au niveau régional progresse. Et on a tous les arguments pour briller au niveau national. »Sur la concurrence de l’OL) On vit plutôt bien ensemble, mais nos environnements sont différents. L’Olympique Lyonnais reste une institution très forte dans le monde du sport. C’est difficile de se mettre au même niveau qu’eux. La culture sportive locale est plus favorable au football, mais on progresse de manière exponentielle depuis 20 ans. »

Le XV de France, toujours un objectif

« Cela sera corrélé à mes performances individuelles mais aussi à celles de mon club. J’ai la chance d’évoluer avec (l’ouvreur) Léo Berdeu, qui fait partie des joueurs surveillés, notre club et nos résultats collectifs nous permettront potentiellement de postuler à des sélections. On sait que notre choix n’est pas évident au premier abord, mais on va tout faire pour faire partie des choix potentiels. Cela fait partie de ma carrière, j’en ai tenu compte, et je connais certaines raisons pour lesquelles je n’ai pas plus de sélections. Disons qu’aujourd’hui ce qui m’importe c’est de performer en club, si je dois être appelé en sélection, je serai là. »

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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