Le Los Angeles Times abandonne son soutien à Harris en raison d’un prétendu soutien à Israël
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Le Los Angeles Times abandonne son soutien à Harris en raison d’un prétendu soutien à Israël

Le Los Angeles Times abandonne son soutien à Harris en raison d’un prétendu soutien à Israël

Le Los Angeles Times cesse de soutenir Kamala Harris pour l’élection présidentielle américaine. Cette décision surprenante a été expliquée par Nikan Soon-Shiong, la fille du propriétaire du journal : le soutien du vice-président à Israël dans le conflit actuel serait la raison de ce revirement. « Il y a beaucoup de confusion autour de la décision du LA Times de ne pas soutenir un candidat à la présidentielle », a écrit Nikan Soon-Shiong sur X, avant d’expliquer que le vice-président « supervise une guerre contre les enfants ». à Gaza. « Pour moi, le génocide est une ligne rouge », a-t-elle ajouté.

Dans une interview accordée au New York Times, le militant pro-palestinien a précisé : « En tant que citoyen d’un pays qui finance ouvertement un génocide et issu d’une famille qui a connu l’apartheid en Afrique du Sud, cette reconnaissance était l’occasion de rejeter les justifications de des attaques généralisées contre des journalistes et une guerre continue contre les enfants.

Cette décision a provoqué une onde de choc au sein de la rédaction. Plusieurs démissions ont suivi, dont celle de la cheffe de la section Opinion, Mariel Garza. Selon l’Associated Press, l’équipe éditoriale avait initialement prévu de soutenir Harris.

Patrick Soon-Shiong, le propriétaire du journal, a tenté de désamorcer la crise en accusant la rédaction : « On leur a donné la possibilité de préparer une analyse factuelle des politiques positives et négatives de chaque candidat (…) Au lieu d’adopter cette approche , la rédaction a choisi de garder le silence et j’ai accepté sa décision. »

Le syndicat des journalistes a vivement réagi : « Nous sommes préoccupés par la décision du propriétaire de bloquer le soutien prévu à la course à la présidentielle, et plus encore par le fait qu’il rejette injustement la faute sur les membres du comité de rédaction ».

Ce revirement intervient après que le Washington Post, propriété de Jeff Bezos, ait lui aussi renoncé à son traditionnel soutien présidentiel, malgré un éditorial déjà préparé en faveur de Harris.

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