Le lien surprenant entre jeux de société et autisme révélé par la science
Les troubles du spectre autistique touchent environ 700 000 Français. Malgré tout, ils restent encore mal compris et mal traités. Une situation qui pourrait changer grâce à une étude révélant les tenants et aboutissants d’un lien surprenant entre ce trouble neurodéveloppemental et les jeux de société !
Les jeux de société connaissent depuis quelques années un engouement sans précédent : les « cafés-jeux » se sont multipliés partout en France et les soirées jeux ont attiré les jeunes. Cependant, une catégorie de la population reste surreprésentée parmi les joueurs amateurs : les personnes atteintes de troubles du développement. spectrespectre autisme (TSA).
Recherche menée par l’Université de Plymouth et BordBord Université Hill au Royaume-Uni révèle que, parmi une population étudiée de 1 603 joueurs, 7 % étaient autistes… alors que ces derniers ne représentent qu’environ 1 % de la population générale.
Une situation qui pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs. Le premier est que la plupart des jeux de société proposent une structure et des règles claires. rigiditérigidité ce qui réduit le besoin de conversations informelles et contribue à atténuer l’anxiété sociale qui affecte particulièrement les personnes atteintes de TSA. De plus, les jeux de société permettent de s’immerger dans une activité qui procure à la fois un sentiment d’accomplissement et de prévisibilité, éléments souvent recherchés par les personnes autistes.
Du loisir à l’outil thérapeutique
Au-delà du simple plaisir de s’amuser, ces jeux peuvent renforcer l’indépendance et la confiance en soi, rapporte l’article publié dans les revues Journal américain du jeu Et Journal de l’autisme et des troubles du développementEn jouant régulièrement, les personnes autistes peuvent améliorer leurs compétences sociales dans un cadre structuré et prévisible, facilitant ainsi leur intégration. Enfin, les jeux de société leur permettent de développer des stratégies de coopération et de communication, essentielles pour créer des liens.
Autant d’atouts qui poussent les chercheurs à considérer les jeux de société comme des outils potentiels qui pourraient être adaptés pour répondre aux besoins spécifiques des personnes autistes. Ces adaptations pourraient rendre les jeux encore plus accessibles et bénéfiques, alliant passe-temps agréable et piste thérapeutique potentielle pour améliorer leur bien-être général.
Une avancée très positive, que le psychologue et auteur principal de l’étude Liam Cross s’est empressé de saluer dans un communiqué : « C’est un passe-temps populaire et nous sommes heureux d’avoir pu le mettre en pratique. lumièrelumière l’importance qu’elle revêt pour tant de personnes.