Le Liban sous les bombes israéliennes

Les bombardements intensifs israéliens sur le sud du Liban ont fait près de 500 morts et des milliers de blessés, plongeant la région dans une spirale de violence qui menace de dégénérer en conflit ouvert.

Opération « Flèches du Nord » : Israël intensifie ses frappes contre le Hezbollah

L’armée israélienne a poursuivi mardi matin ses bombardements sur le sud du Liban et la plaine de la Bekaa, dans le cadre de son opération « Flèches du Nord ». Selon Tsahal, quelque 1 600 cibles « terroristes » ont été touchées la veille. Le chef d’état-major Hertzi Halevi a confirmé que les frappes s’étaient intensifiées dans la nuit, visant de nombreuses positions attribuées au Hezbollah. Mais peut-on encore le croire ?

Bilan humain alarmant et tensions diplomatiques croissantes

Le dernier bilan côté libanais s’élève à 492 morts, dont 35 enfants, marquant la journée la plus meurtrière depuis le début des hostilités il y a près d’un an. Face à cette escalade, la Turquie a vivement critiqué Israël, l’accusant de vouloir « entraîner toute la région dans le chaos ». Ankara a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU et la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour endiguer les violences.

Risque de conflagration régionale

Alors que les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah se poursuivent, les craintes d’un élargissement du conflit se multiplient. La diplomatie turque pointe notamment du doigt les pays occidentaux qui soutiennent inconditionnellement Israël, les accusant d’encourager le gouvernement Netanyahou dans une stratégie dangereuse pour la stabilité régionale.
Dans ce contexte de tensions accrues, la communauté internationale est plus que jamais appelée à intervenir pour éviter que la situation ne dégénère en « guerre totale » au Moyen-Orient.
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