"Le lèche-vitrines n'existe plus", à Bordeaux, les consommateurs réduisent leurs dépenses
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« Le lèche-vitrines n’existe plus », à Bordeaux, les consommateurs réduisent leurs dépenses

« Le lèche-vitrines n’existe plus », à Bordeaux, les consommateurs réduisent leurs dépenses

Stéphane Place (correspondant à Bordeaux), édité par Gauthier Delomez / Crédits photos : Sandrine Marty / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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06h39, 30 octobre 2024

De nombreux Français craignent l’impact des hausses d’impôts évoquées dans le projet de budget 2025. A Bordeaux, les consommateurs rencontrés par Europe 1 disent réduire leurs dépenses dans les secteurs non essentiels, et les commerçants du centre-ville sont en difficulté. sièges au premier rang pour le voir.

Un dîner au restaurant, un vêtement aperçu dans une vitrine, des vacances… A Bordeaux, jeunes parents comme retraités réfléchissent à deux fois avant de craquer. « Vêtements de seconde main… Les dépenses c’est pour manger, le reste, on fait attention », confie un professeur interrogé par Europe 1. Dans un contexte d’économies tous azimuts, liées au budget 2025 débattu à l’Assemblée nationale et Avec les hausses d’impôts en question, les Français réduisent leur consommation dans des secteurs considérés comme non essentiels.

« Nous sommes très, très prudents », renchérit un « jeune retraité ». « On entend tout et n’importe quoi : taxes sur les chiens, reprise de la taxe d’habitation, remise d’une vignette (assurance sur son véhicule, ndlr)… Je pense que ça joue un rôle. On fait des achats une fois par semaine, 180-200 ». euros Là, on est descendu à 110″, relate ce Bordelais.

« Les locaux ne se déplacent plus » au magasin

Pour Fabienne Massip, qui tient une boutique de maroquinerie dans le centre de Bordeaux, « la consommation est là chez les touristes, mais les locaux ne voyagent plus ». Ce commerçant souligne « une baisse du panier moyen. La consommation des produits où l’on se régalait, comme les sacs à main, n’existe quasiment plus. Il y a un marasme, les gens sont obligés d’arbitrer dans leurs dépenses ». » remarque-t-elle, tirant la sonnette d’alarme en expliquant que « nos centres-villes se meurent parce qu’il n’y a plus la foule qu’il y avait avant. Le lèche-vitrines n’existe plus.

La Chambre de Commerce et d’Industrie constate que le taux de vacance des locaux commerciaux a atteint un niveau historique en 2024, avec un peu plus de 10 %.

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