Arrêté le 19 juin, le militant a été mis en examen samedi. Il est considéré comme le chef de l’Unité de coordination des actions sur le terrain (CCAT).
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Un transfert sur fond de tensions. Christian Tein, le leader du mouvement indépendantiste soupçonné par les autorités d’avoir orchestré les émeutes en Nouvelle-Calédonie, va être placé en détention provisoire en France, a indiqué samedi 22 juin son avocat, après sa mise en examen à Nouméa le même jour. Considéré comme le chef de l’Unité de coordination des actions sur le terrain (CCAT), il avait été arrêté le 19 juin avec sept autres personnes
Le procureur de la République d’outre-mer, Yves Dupas, a confirmé à l’AFP « missions en France métropolitaine », sans plus de précisions suite à ces comparutions à huis clos devant un juge des libertés et de la détention (JLD). Christian Tein doit être incarcéré à Mulhouse (Haut-Rhin) selon son conseil, Pierre Ortet.
De son côté, Brenda Wanabo, chargée de communication du CCAT, doit partir pour la prison de Dijon, selon son avocat. Quant à Frédérique Muliava, directrice de cabinet du président du Congrès de Nouvelle-Calédonie, elle doit être incarcérée à Riom, près de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), selon son avocat.
Les charges retenues contre les trois personnes n’ont pas été précisées. L’enquête vise notamment les faits d’association de malfaiteurs, les vols à main armée en bande organisée, la complicité par instigation à des assassinats ou tentatives d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique.