Le leader de centre-droit Luís Monténégro a prêté serment en tant que Premier ministre portugais – POLITICO
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Le leader de centre-droit Luís Monténégro a prêté serment en tant que Premier ministre portugais – POLITICO

Le leader de centre-droit Luís Monténégro a prêté serment en tant que Premier ministre portugais – POLITICO

Le Monténégro a en outre déclaré que son gouvernement chercherait à présenter un plan global pour lutter contre la corruption et à rendre le gouvernement portugais plus transparent. Cette annonce intervient six mois après la démission de son prédécesseur, António Costa, après une perquisition de sa résidence officielle par la police dans le cadre d’une enquête pour trafic d’influence.

Mais on ne sait pas exactement comment la coalition de l’Alliance démocratique du Monténégro adoptera les projets de loi nécessaires pour concrétiser ses promesses. Même si le centre droit a remporté de justesse les élections législatives anticipées du mois dernier, il est loin d’avoir obtenu les 116 sièges requis pour former une majorité gouvernementale au Parlement portugais.

Pendant ce temps, le parti d’extrême droite Chega a obtenu des résultats supérieurs aux attentes en remportant 50 des 230 sièges du corps législatif. Le Monténégro s’étant engagé à ne conclure aucun accord avec Chega, son Alliance démocratique sera obligée de rechercher le soutien du Parti socialiste, qui gouverne le pays depuis huit ans.

Des accords fragmentaires entre les deux plus grands partis du pays semblent possibles. Après que Chega ait refusé de soutenir le candidat de centre-droit pour présider le parlement portugais la semaine dernière, les législateurs du Monténégro ont réussi à conclure un accord avec leurs homologues de centre-gauche pour diviser la présidence, le candidat de chaque parti étant président du Parlement pendant deux ans.

De même, le leader socialiste Pedro Nuno Santos a indiqué qu’il était prêt à aider le nouveau gouvernement minoritaire à modifier le budget du pays afin d’augmenter le financement des enseignants, de la police et du personnel de santé.

Mais une collaboration à long terme semble peu probable. Santos a clairement indiqué qu’il n’avait pas l’intention de servir de béquille au Monténégro, et il est peu probable que l’aile gauche du Parti socialiste apporte son soutien au projet de budget du centre-droit pour 2025.

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