Le lancement des travaux préparatoires des deux futurs EPR2 de Penly validé
Le gouvernement donne son feu vert à EDF pour entamer les travaux préparatoires des deux futurs réacteurs EPR2 de nouvelle génération prévus à la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), selon un arrêté publié mercredi 5 juin au Journal officiel.
Avec ça » autorisation environnementale »EDF pourra donc démarrer les travaux préparatoires consistant en « développer la zone où sont implantées les unités de production EPR2 », selon le décret signé le 3 juin par le Premier ministre Gabriel Attal, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu et le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau.
LE « activités, installations, travaux, travaux » concernés par cette autorisation environnementale comprennent notamment les opérations telles que la « défrichement et déforestation, et déplacement de la faune et de la flore à protéger », «la création d’installations de chantier»opérations de « terrassements » et reprofilage de la falaise,«amélioration de l’accès au site» ou même le « création d’un parking ».
Impact des travaux minimisé
« Le chantier d’installation comprend une partie artificielle, gagnée sur la mer, et d’anciennes installations de chantier, limitant l’expression de la biodiversité et des fonctionnalités écologiques, ce qui minimise les impacts des travaux dans une zone déjà industrialisée et nucléarisée »fait valoir le gouvernement notamment dans le décret pour justifier la délivrance de cette autorisation.
Dans un message sur le réseau professionnel LinkedIn, la Délégation interministérielle au nouveau nucléaire (DINN) a évoqué « la réalisation d’une étape majeure dans la séquence réglementaire du projet Penly ». Selon la DINN, les travaux préparatoires de Penly, qui « devrait durer 3,5 ans » sera lancé « progressivement à partir de cet été ».
Le président Emmanuel Macron a annoncé en février 2022 un vaste programme de relance atomique en France prévoyant la construction d’au moins 6 réacteurs EPR2 de nouvelle génération avec un objectif de mise en service d’ici 2035.