le Kenyan Kipyegon Bett, 3e des Mondiaux en 2017 sur 800 m, est décédé à l’âge de 26 ans
Le jeune athlète est décédé d’une insuffisance rénale et hépatique, a annoncé lundi sa famille.
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Le Kenyan Kipyegon Bett, médaillé de bronze sur 800 m aux Championnats du monde 2017 à Londres, est décédé dimanche 6 octobre à l’âge de 26 ans des suites d’une insuffisance rénale et hépatique, a annoncé lundi 7 octobre sa famille. Champion du monde des moins de 20 ans en 2016 à Bydgoszcz ( Pologne), il était l’un des coureurs de demi-fond les plus prometteurs du Kenya, mais il a été suspendu pour quatre ans pour dopage en 2018.
Kipyegon Bett, exclu des Jeux olympiques de Tokyo 2021 et des Championnats du monde 2022 après avoir été reconnu coupable de dopage « Je suis devenu déprimé et j’ai commencé à boire beaucoup »a déclaré lundi à l’AFP sa sœur, Purity Kirui.
Suspendu pour quatre ans en août 2018 par l’Unité d’intégrité de World Athletics (AIU) après un contrôle positif à l’érythropoïétine (EPO), une substance améliorant la performance, il a toujours nié avoir utilisé ce stimulant circulatoire. « Nous avions essayé de l’inciter à revenir sur la piste après la fin de sa suspension en août 2022 »sans succès, dit sa sœur.
Hospitalisé pour la première fois dans sa ville natale de Kericho il y a une semaine, il a été réadmis vendredi après une dégradation de son état de santé. « Il avait des problèmes rénaux» dit Kirui. Mais les médecins ont réalisé que son foie lui causait également des problèmes. Ces deux organes étaient défaillants.
En 2017, outre sa médaille de bronze aux Mondiaux (derrière le vainqueur français Pierre-Ambroise Bosse et le Polonais Adam Kszczot), Kipyegon Bett a remporté le 800 m du meeting de Shanghai, une épreuve de la Diamond League.
L’athlétisme kenyan est en proie au dopage depuis de nombreuses années. Plusieurs dizaines d’athlètes de ce pays d’Afrique de l’Est ont fait l’objet de sanctions rien qu’au cours des trois dernières années.