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Arrêté à Montpellier pour avoir appelé au meurtre d’adversaires algériens, « Doualemn » avait été renvoyé en Algérie. Mais les autorités l’avaient refusé et il est retourné en France. Ce mercredi, le juge a suspendu son expulsion.
Après sa référence avortée en raison du refus des autorités algériennes, l’influenceur algérien « Doualemn », accusé d’avoir appelé le meurtre d’adversaires du régime algérien sur son compte Tiktok dans les 168 000 abonnés, était revenu en France le 9 janvier.
Quelques semaines plus tard, lorsqu’il a été placé dans un centre de détention administratif, le juge en procédure sommaire de la Cour administrative de Paris a suspendu son expulsion vers l’Algérie, au motif que la procédure d’urgence utilisée par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau n’était pas justifié.
« L’Algérie cherche à humilier la France », a déclaré Retailleau
La Cour a certainement estimé que les faits allégués contre cet homme représentent une « menace grave pour l’ordre public justifiant une expulsion », mais aussi que le ministre n’aurait pas dû utiliser la procédure de renvoi en « urgence absolue », qui « prive l’étranger d’essentiels Garantis « .
À son arrivée en Algérie après son expulsion, cet agent d’entretien de 59 ans avait été renvoyé en France par les autorités le même soir, qui avait même « interdit de territoire ». Ce licenciement avait provoqué une crise diplomatique entre la France et l’Algérie. « La France ne peut pas supporter cette situation, alors regrettait Bruno Retailleau. Il est absolument inacceptable (…) Algérie cherche à humilier la France.» »
Depuis le début de janvier, 7 influenceurs algériens ont été arrêtés en France pour des appels à la violence ou pour des excuses pour le terrorisme. Dans plusieurs interviews, Bruno Retailleau, avait martelé ainsi de « laisser rien passer », indiquant qu’il allait arrêter « tous ceux qui menaçaient l’intégrité physique des personnes sur le sol français. » «