VIDÉO – Le présentateur de la chaîne L’équipe est revenu à l’antenne ce jeudi après avoir été tabassé par un individu dans le hall de son immeuble.
Il était absent des ondes depuis plusieurs jours. Le 10 juin, Olivier Ménard a été frappé à plusieurs reprises dans le hall de son immeuble d’Issy-les-Moulineaux. Il est de retour ce jeudi 20 juin à 21h45 dans « L’Équipe de la mi-temp »s». Sa bite dans son œil gauche sera cachée « avec une touche de maquillage »il explique à L’équipe avant de donner les détails de son attaque qui a duré plusieurs minutes.
« J’ai des douleurs au genou et un doute sur les ligaments qui ont pu bouger. Je n’ai rien de cassé, c’est le principal., explique Olivier Ménard. Par contre non « des répercussions psychologiques, ce qu’on appelle un choc post-traumatique ».
A un moment donné, il marche un peu derrière moi et veut me guillotiner, me casser les vertèbres cervicales.
Olivier Ménard dans L’Équipe
Le 10 juin, alors qu’il rentrait chez lui après avoir fait ses courses, il se sentit « une ombre » qui se précipite sur lui. L’individu « enchaîne les gauches et les droites au visage ». Olivier Ménard tombe à terre et décrit un état « d’étonnement » avant de parvenir enfin à parer les coups et à s’adresser à son agresseur. « Non, je ne suis pas fou, tu as mal parlé à ma mère » Ou « De ma mère», lui a dit l’individu.
« J’ai dû prendre une dose d’adrénaline parce que je sentais les coups mais ils ne faisaient pas mal. J’étais un peu comme un spectateur de la scène. Mais mon agresseur voulait me tuer. À un moment donné, il marche un peu derrière moi et veut me guillotiner, me casser les vertèbres cervicales. », poursuit Olivier Ménard. L’arrivée d’un voisin fait fuir l’agresseur qui « repart en marchant ».
Si Olivier Ménard reprend ce soir son poste de présentateur, son incompréhension demeure. « Il n’a jamais dit Mémé et il n’a jamais fait référence à la chaîne L’Équipe, ni à l’émission, ni à un débat qu’on aurait pu avoir. Alors, j’aimerais revoir ce monsieur, être confronté à lui. »il explique.