le « Journal des Jeux » du samedi 7 septembre

Dans les bras de sa mère, à peine la course terminée, elle était inconsolable car son rêve de victoire aux Jeux paralympiques de Paris s’était envolé en fumée : Nantenin Keïta avait pourtant remporté le titre sur 400 mètres il y a huit ans. Mais pour son ultime rendez-vous, la porte-drapeau française avait terminé sixième.C’est la première fois que ma famille vient me voir courir et je repars comme ça (…). Ça me fait vraiment mal au cœur » confie-t-elle en larmes.

Rémi Boué, en para canoë, monte sur le podium en dansant pour être récompensé. Il visait l’or mais repart avec la médaille de bronze. Cela a toujours une saveur particulière pour lui : « Il y a presque dix ans jour pour jour, je suis devenu paraplégique et aujourd’hui, je suis devant mon public en train de remporter une médaille paralympique.« , s’enthousiasme le champion.

En finale de tennis de table, la marche était trop haute pour Lucas Didier. Il remporte tout de même la médaille d’argent. Avec celles de son frère Ugo, la famille en compte quatre pour ces Jeux de Paris. C’est la belle histoire des Jeux Olympiques et Paralympiques. Tara Davis-Woodhall et son mari Hunter Woodhall ont tous deux remporté une médaille d’or, le saut en longueur pour elle et le 400 m pour lui… Comme ça, pas de jaloux.