le jour où Jacques Mesrine a kidnappé Jean-Jacques Debout
L’artiste, âgé de 84 ans, était l’invité de « C à vous » ce mercredi 17 avril à l’occasion de la sortie de son album intitulé Frida Kahlo. Il est revenu sur son amitié avec le célèbre criminel.
L’auteur-compositeur-interprète vient de fêter ses 84 ans mais n’envisage pas de prendre sa retraite dans l’immédiat. Après plus de 67 ans de carrière, Jean-Jacques Debout sort un nouvel album intitulé Frida Kahlo. Invité sur le tournage de « C à vous », le mari de Chantal Goya est également revenu sur sa relation avec Jacques Mesrine, qu’il a connu avant son destin de criminel, alors qu’ils n’étaient encore que enfants.
Malgré des destins divergents, les deux hommes resteront longtemps amis. Alors qu’il est en tournée pour soutenir Barbara au Canada, Jean-Jacques Debout est kidnappé par le criminel. Jacques Mesrine était alors déjà recherché par Interpol et en fuite lorsqu’il décide d’attendre, cagoulé, le chanteur au départ des artistes.
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« Quand j’ai été kidnappé, je ne savais pas que c’était lui », explique alors l’invité devant Anne-Elisabeth Lemoine. Il a finalement découvert le problème après le démarrage de la voiture, lorsque Jacques Mesrine a décidé de retirer son capot et de dire : « tourne-toi Jean-Jacques, c’est moi Jacky ». Et cette anecdote incroyable qui se voulait à l’époque une plaisanterie a le mérite de surprendre le présentateur de France 5 qui s’exclame : « mais c’est complètement fou ».
« Il la giflait »
Jean-Jacques Debout poursuit ensuite son récit. « La voiture a failli s’écraser dans un magasin de l’avenue Sherbrooke à Montréal. En plus, ce qui me faisait peur, c’était qu’il était assis à côté de moi, à l’arrière de la voiture, et quand il constatait que la voiture n’allait pas assez vite, il giflait le conducteur. . Il lui a dit « foncez, foncez, j’ai toute la police derrière moi. » Et même si l’anecdote aurait pu faire sourire des années plus tard, le chanteur avait peur pour sa vie. » C’était terrible. Et plus il lui criait dessus et lui demandait de se lancer, plus il la giflait. Le pauvre conducteur secouait le volant, il ne savait plus où il se trouvait. Je me suis dit qu’on allait s’écraser, qu’on n’en sortirait pas vivant. » Particulièrement pris par cette histoire, tous les chroniqueurs gardent le silence tandis qu’Anne-Elisabeth Lemoine déclare : « on dirait une scène de Oncles flingueurs.