L’affaire a déjà empoisonné Jannik Sinner pendant plusieurs mois. En première instance, après deux contrôles positifs à une substance interdite en 2024, le joueur de tennis italien avait été pris dans un appel de l’agence mondiale antidopage (AMA) et se préparait à défendre son cas devant le Tribunal arbitral sportif (CAS) en avril.
Ce ne sera pas. L’AMA a annoncé le samedi 15 février dans un communiqué de presse, après avoir conclu un accord avec le numéro un du classement ATP. Sous ce dernier, le double vainqueur de l’Australian Open (2024, 2025) et le vainqueur de l’US Open (2024) resteront éloignés des tribunaux pendant trois mois. C’est « Période d’inéligibilité »Selon les termes du corps, s’étend à partir du 9 février à 23 h 59 mai, « Cela comprend un crédit pour quatre jours auparavant purgé par le sportif alors qu’il était sous une suspension provisoire ».
Jannik Sinner manquera notamment le Masters 1000 des Wells indiens (Californie) et Miami (Floride) en mars, et Monte-Carlo et Madrid en avril, mais pas de tournoi Grand Chelem. Autorisé à « Reprendre sa formation officielle à partir du 13 avril » Par l’AMA, il pouvait retourner en compétition, devant son public, au Masters 1000 à Rome (du 7 au 18 mai).
« Cette affaire est en cours d’exécution depuis près d’un an et le processus était encore long, avec une décision qui n’interviendrait peut-être qu’à la fin de l’année »a expliqué la partie intéressée samedi, dans un court texte, déclarant qu’il avait accepté le principe de la sanction.
L’Italien a été vérifié positif, il y a un an, à Clostébol. Il avait été testé pour la première fois « Bas taux » À ce stéroïde anabolique dérivé de la testostérone – et interdit par l’AMA – lors du tournoi indien des Wells, en mars, avant d’être à nouveau dix jours plus tard.
Après enquête, un tribunal indépendant saisi par l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA) – qui n’avait pas publié ces tests – avait blanchi le champion transalpine en août, jugeant qu’il « N’avait commis aucune faute ni négligence » ; Le joueur avait défendu la thèse d’une contamination accidentelle par l’un de ses guérisseurs. L’AMA avait contesté cette décision ITIA en septembre, attrayant avant le travail. L’agence a ensuite réclamé une à deux ans de suspension contre le joueur de tennis de 23 ans.
Dans son communiqué de presse ce samedi, l’AMA spécifie qu’il « Accepte que M. Sinner n’avait pas l’intention de tricher et que son exposition à Clostébol ne lui a donné aucun avantage en termes d’amélioration des performances. Cependant, selon le code (Anti-dopage mondial) Et en vertu de la jurisprudence de la CAS, un athlète est responsable de la négligence de ceux qui l’entourent. »»
Sur le circuit, ce dossier a fait grincer des dents, plusieurs joueurs ont dénoncé la gestion de ce type d’entreprise par des corps de tennis, déploré le blanchiment hâtif, des sanctions trop légères et des condamnations à peine formulées de la part des corps.
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Parce que, à la même période, une autre tête d’affiche a été interrogée pour des faits similaires, a de nouveau révélé des mois plus tard. L’IGA Swiatek avait été positive pour la trimétazidine, un médicament pour le cœur, dans un échantillon prélevé en août, hors de la compétition, alors qu’il était classé numéro un en WTA. Le polonais avait déclaré que le résultat avait été causé par un médicament sur-le plus, la mélatonine, qu’elle a consommée pour lutter contre les effets du décalage horaire sur son sommeil. Elle avait accepté une suspension d’un mois en novembre.
Samedi, Itia a de nouveau défendu sa décision de première instance concernant Jannick Sinner, faisant valoir que « La procédure a été effectuée conformément au code antidopage mondial et au programme antidopage de tennis ». L’accord conclu entre le joueur et l’AMA « Soutien (LE) Conclusions » D’après son enquête, elle a ajouté dans un communiqué.
Je ne suis pas sûr, cependant, que cet épilogue met fin aux tensions sur le circuit. Dans le sillage du communiqué de presse de l’AMA, l’Australien Nick Kyrgios a déploré sur le réseau social X, trop doux, insistant sur le fait que l’italien ne perd aucun titre Prix. « Coupable ou pas? » (…) L’équité dans le tennis n’existe pas »Il juge. « Je ne crois plus à un sport propre … »a écrit, sur la même chaîne, la Suisse Stanislas Wawrinka.
L’Association des joueurs de tennis professionnels (PTPA), un syndicat a été fondé par le NOVAK DJOKOVIC serbe en 2021, pour sa part, a dénoncé un « Biais inacceptable » Dans les décisions des autorités anti-adoptantes, pointant des sanctions qui varient d’une personne à l’autre. Et critiquer tellement le manque de « Crédibilité dans cette soupe d’acronyme d’agence » Responsable des contrôles qui « Le manque d’engagement de l’ATP, de la WTA, du Grand Chelem, de l’Itia et de l’AMA à réformer et à créer un système juste et transparent ».
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