Axel Rudakubana, 18 ans, avait été condamné à 52 ans d’emprisonnement pour avoir tué trois enfants. Ce triple meurtre avait déclenché une vague d’émeutes dans des dizaines de villes en Angleterre et en Irlande du Nord.
Les jeunes britanniques reconnus coupables de trois filles meurtre deux fois de trois filles, qui avaient lancé des émeutes anti-immigration, auraient violemment attaqué un agent en prison, a annoncé vendredi l’administration pénitentiaire et la presse britannique.
Axel Rudakubana, 18 ans, a été condamné fin janvier à une peine de 52 ans d’emprisonnement pour avoir tué trois enfants, âgés de 6, 7 et 9 ans, qui ont participé à un cours de danse autour des chansons de Taylor Swift à Southport, dans le nord-ouest de l’Angleterre.
« Violence dans une prison intolérable »
Dix autres personnes, dont huit enfants, avaient été blessées dans l’une des pires attaques de coups de couteau du Royaume-Uni, un fléau au sein des jeunes de ce pays européen. Jeudi en prison, M. Rudakubana aurait jeté de l’eau bouillante sur un agent pénitentiaire du Belmarsh High Security Remand Center à Londres, selon les médias britanniques. « La police mène son enquête sur une attaque à la prison de Belmarsh hier »Un porte-parole de l’administration pénitentiaire a déclaré vendredi à l’agence de presse de l’Association nationale de presse.
Il a dénoncé un « Violence dans une prison intolérable » et revendiqué « La punition la plus grave pour les attaques contre notre personnel qui travaillent dans des conditions difficiles ». L’agent a été brièvement hospitalisé pour des blessures légères. M. Rudakubana, 17 à l’époque, a tué Bebe King, six ans, Elsie Dot Stancombe, sept ans et Alice da Silva Aguiar, neuf ans, le 29 juillet dans la station balnéaire de Southport, près de Liverpool.
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Ce triple meurtre avait déclenché une vague d’émeutes anti-immigration et nationalistes dans des dizaines de villes en Angleterre et en Irlande du Nord, après la diffusion en ligne des rumeurs par des comptes extrêmes à droite sur l’identité du meurtrier soupçonné d’abord d’être un demandeur d’asile musulman. Après son arrestation, la police avait trouvé une machette, des flèches, un manuel d’Al-Qaïda, de la ricine (un poison mortel) et de nombreuses images de torture, de décapitation ou de viol.
Fasciné par la violence, ce jeune, dont la famille est du Rwanda, n’a donné aucune explication. Une enquête publique sur les défaillances possibles des services publics britanniques a été ouverte début avril par le gouvernement travailliste.