Le Japon se prépare au typhon Shanshan
Les transports japonais sont perturbés par les premières intempéries liées au typhon Shanshan qui s’approche des îles principales de l’archipel.
Un fort typhon qui a commencé à frapper le sud du Japon mardi 27 août, perturbant les transports, devrait se diriger vers les principales îles de l’archipel, avec des conséquences encore plus graves attendues d’ici la fin de la semaine.
Le typhon Shanshan se dirigeait vers la petite île méridionale d’Amami, dans la préfecture d’Okinawa, mardi soir, avec des rafales allant jusqu’à 216 km/h, selon les autorités.
Il devrait ensuite se diriger vers le nord et atteindre la deuxième plus grande île du pays, Kyushu, jeudi, puis continuer jusqu’à l’île principale de Honshu jusqu’à dimanche ou même lundi.
116 vols annulés
Avant son passage, de fortes pluies ont déjà provoqué la suspension pendant plusieurs heures du Shinkansen, le train à grande vitesse, dans le centre du pays, ainsi que des retards sur d’autres lignes.
Les compagnies ferroviaires ont déjà prévenu que de nouvelles suspensions de lignes pourraient avoir lieu en fonction de l’évolution du typhon. Dans les airs, la situation est également surveillée.
Japan Airlines a annoncé l’annulation de 116 vols intérieurs mardi et mercredi, ainsi que de six vols internationaux. All Nippon Airways a déjà annulé 68 vols intérieurs de mercredi à vendredi.
L’Agence météorologique japonaise (JMA) a exhorté les habitants à « évacuer les zones dangereuses », prévenant de fortes pluies, de potentiels glissements de terrain, d’inondations ou de la formation de très grosses vagues sur les côtes dans certaines zones.
Du 15 au 17 août, le typhon Ampil a provoqué l’annulation de nombreux trains et de plus de 650 vols nationaux et internationaux, sans causer de blessés graves ni de dégâts majeurs alors qu’il remontait la côte Pacifique au large de la région de Tokyo.
Selon une étude publiée le mois dernier, les typhons dans la région se forment plus près des côtes qu’auparavant, s’intensifient plus rapidement et restent plus longtemps sur terre en raison du changement climatique.