Naïm Qassem, qui a pris la tête du Hezbollah après la mort de Hassan Nasrallah en attendant un nouveau dirigeant, affirme qu’il « soutient » les « efforts » menés par la classe politique libanaise en vue d’un cessez-le-feu avec Israël.
Le numéro deux du Hezbollah, Naïm Qassem, a déclaré ce mardi 8 octobre qu’il soutenait les efforts de la classe politique au Liban, désormais théâtre d’une guerre ouverte entre le mouvement libanais pro-iranien et Israël, en vue d’un cessez-le-feu. -feu.
« Nous soutenons les efforts politiques menés par le président (du Parlement Nabih) Berri qui visent avant tout à un cessez-le-feu », a-t-il déclaré dans un discours diffusé par la télévision al-Manar du parti. . Nabih Berri dirige le mouvement chiite Amal, allié du Hezbollah.
Une proposition internationale de cessez-le-feu de 21 jours, lancée par l’ONU en septembre, a été ignorée par Israël, qui a intensifié ses frappes sur le Liban et décapité le Hezbollah en tuant son chef Hassan Nasrallah le 27 septembre, ainsi que plusieurs autres de ses dirigeants lors de frappes successives. .
Le Hezbollah « parfaitement organisé »
« Une fois le cessez-le-feu atteint, la diplomatie pourra s’occuper de toutes les autres questions et les décisions pourront être prises collectivement », a-t-il déclaré.
Réfutant tout chaos dans ses rangs, Naïm Qassem, qui a automatiquement pris la tête du mouvement à la mort de son secrétaire général, Hassan Nasrallah, a assuré que la direction du Hezbollah était « parfaitement organisée », tout en admettant que les frappes israéliennes étaient « douloureuses ». .
L’élection du nouveau secrétaire général – par le Conseil de la Choura, composé de sept membres – « sera organisée » selon le « règlement intérieur » du Hezbollah malgré des conditions « difficiles », a-t-il précisé.
« Nos capacités sont bonnes », a également assuré Naïm Qassem, après un an de tirs transfrontaliers avec Israël qui ont récemment tourné à la guerre, faisant plus d’un millier de morts et un million de déplacés.
« Soulager Gaza »
« Chaque jour, nous obtenons de nombreux succès : des centaines de roquettes (tirées), des dizaines de drones, un grand nombre de colonies et de villes (israéliennes) sont sous le feu des roquettes de la résistance (…) Je tiens à vous rassurer, nos capacités sont bonnes, contrairement à ce que dit l’ennemi qui prétend nous avoir affaiblis », a-t-il déclaré.
« Nous n’avons pas peur (…) nous sommes les fils de Nasrallah », a-t-il encore dit, un an jour pour jour après les premiers tirs de roquettes du Liban vers Israël menés « pour soulager Gaza », depuis lesquels le Hamas palestinien a lancé une offensive attaque meurtrière en Israël le 7 octobre, et « défendre le Liban ».
Le Premier ministre israélien Benjamin « Netanyahu dit vouloir rapatrier » les déplacés du nord d’Israël, « nous leur disons que deux fois plus d’habitants seront contraints de déménager à nouveau », a-t-il menacé.
Au cours de l’année écoulée, quelque 60 000 Israéliens vivant dans le nord du pays ont été déplacés par les tirs incessants de roquettes du Hezbollah. Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a promis de combattre le mouvement libanais jusqu’à la « victoire », afin de permettre à ces personnes déplacées de rentrer chez elles.
Naïm Qassem a de nouveau appelé à « un front large et important » dans la région, saluant les rebelles Houthis au Yémen et les groupes armés pro-iraniens en Irak qui revendiquent également des tirs sur le territoire israélien.