Le Hezbollah revendique de multiples attaques dans le nord d’Israël
Les craintes d’une conflagration régionale sont élevées depuis la frappe israélienne qui a tué un chef militaire du Hezbollah fin juillet.
Le Hezbollah libanais a revendiqué lundi 19 août des attaques visant deux positions militaires dans le nord d’Israël et a affirmé avoir repoussé une attaque. « infiltration » Des soldats israéliens près de la frontière, dans le sud du Liban. Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, lancée par Israël le 7 octobre en représailles à l’attaque du Hamas sur le sol israélien le même jour, les échanges de tirs transfrontaliers entre le Hezbollah et Israël sont quasi quotidiens, le mouvement pro-iranien affirmant attaquer Israël en soutien à son allié le Hamas.
Mais les craintes d’une conflagration régionale sont élevées depuis qu’une frappe israélienne a tué un chef militaire du Hezbollah dans son bastion de Beyrouth, dans la banlieue sud, fin juillet, quelques heures avant l’assassinat du chef du Hamas à Téhéran, qu’il a imputé à Israël. L’Iran et le Hezbollah ont juré de riposter. Le groupe libanais a annoncé lundi avoir mené une opération de représailles contre le Hezbollah. « attaque aérienne » avec « Drones chargés d’explosifs » sur deux positions militaires israéliennes – une caserne près de la frontière et une base près de la ville côtière d’Acre, située à environ 15 km de la frontière. Cette attaque intervient « en réponse » à un « assassinat » Les forces israéliennes dans la région de Tyr, au sud du Liban, selon le groupe, qui a annoncé la mort d’un de ses combattants samedi.
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Un membre du Hezbollah « éliminé » dans la région de Tyr
Samedi, l’armée israélienne a annoncé que ses forces aériennes avaient « éliminé » un membre du Hezbollah dans la région de Tyr, affirmant qu’il s’agissait d’un « commandant » de l’unité d’élite Al-Radwan du groupe. Dans la nuit de dimanche à lundi, le Hezbollah a également affirmé avoir repoussé avec l’aide de « missiles et artillerie » un groupe de soldats israéliens qui avaient « infiltré » sur le territoire libanais près de la frontière.
Depuis le 8 octobre, les violences entre Israël et le Hezbollah ont fait au moins 582 morts au Liban, en majorité des combattants du mouvement islamiste mais aussi au moins 128 civils, selon un décompte de l’AFP. En Israël et sur le plateau du Golan syrien occupé par Israël, 22 soldats et 26 civils ont été tués, selon les autorités israéliennes.