Le Hezbollah mène des attaques dans le nord d’Israël et annonce la mort de deux combattants
L’armée israélienne a annoncé lundi avoir frappé des « terroristes du Hezbollah » à Houla, dans le sud du Liban. Le Hezbollah a confirmé que deux de ses combattants avaient été tués par des tirs israéliens, sans donner plus de détails.
Le Hezbollah a revendiqué lundi des attaques sur le nord d’Israël et annoncé la mort de deux de ses combattants dans une frappe israélienne sur le sud du Liban, dans un contexte de craintes d’escalade de la violence. Dans ce contexte de tension, l’aviation israélienne a survolé à basse altitude Beyrouth et « a franchi le mur du son deux fois »selon l’Agence nationale de presse (ANI, officielle).
L’armée israélienne a annoncé lundi que ses forces aériennes avaient frappé « Terroristes du Hezbollah » A Houla, dans le sud du Liban, le Hezbollah a confirmé que deux de ses combattants avaient été tués par des tirs israéliens, sans donner plus de détails. Le ministère libanais de la Santé a fait état de deux morts à Houla.
« Drones chargés d’explosifs »
Peu avant, le mouvement pro-iranien avait annoncé avoir lancé « Drones chargés d’explosifs » L’armée israélienne a indiqué avoir intercepté plusieurs projectiles sur deux positions militaires israéliennes, la caserne de Yaara près de la frontière et une base près de la ville côtière d’Acre, à environ 15 km de la frontière. « suspects » du Liban, tandis que « D’autres sont tombés » dans la région de Yaara, selon un communiqué.
Le Hezbollah a déclaré que son attaque avait eu lieu « en réponse » après la mort d’un de ses combattants samedi dans la région de Tyr, au sud du Liban. L’armée israélienne avait annoncé que son armée de l’air avait « éliminé » UN « commandant » de l’unité d’élite Al-Radwan du Hezbollah, samedi dans cette région.
Incursion repoussée
Dans la nuit de dimanche à lundi, le Hezbollah a également affirmé avoir repoussé avec l’aide de « missiles et artillerie » un groupe de soldats israéliens qui avaient « infiltré » sur le territoire libanais près de la frontière. Depuis le 8 octobre, les violences entre Israël et le Hezbollah ont fait au moins 584 morts au Liban, en majorité des combattants du mouvement islamiste mais aussi au moins 128 civils, selon un décompte de l’AFP.
En Israël et sur le plateau du Golan syrien occupé par Israël, 22 militaires et 26 civils ont été tués, selon les autorités israéliennes. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 110 000 personnes ont été déplacées par les violences dans le sud du Liban, tandis que les autorités israéliennes estiment que quelque 100 000 personnes ont été déplacées dans le nord du pays.
Selon le coordinateur humanitaire des Nations Unies pour le Liban, Imran Riza, « Près de 150 000 personnes continuent de vivre dans des zones quotidiennement touchées par des bombardements et des frappes aériennes » dans ce pays. « Des millions d’autres personnes revivent les souvenirs douloureux de la guerre de 2006, traumatisées par la crainte d’une nouvelle escalade. »a-t-il déclaré dans un communiqué, faisant référence au conflit dévastateur entre Israël et le Hezbollah, qui a duré 33 jours.