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Le Hezbollah menace de nouvelles frappes si Israël continue de cibler les civils

Retrouvez notre point sur la situation d’hier.

La guerre entre Israël et le Hamas aurait fait au moins 38.794 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon un nouveau bilan publié mercredi 17 juillet par le ministère de la Santé du territoire administré par le Hamas. Côté israélien, 1.195 personnes sont mortes – également en majorité des civils – lors de l’attaque menée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023, selon un comptage de l’Agence France-Presse (AFP) basé sur des sources officielles israéliennes. Selon l’armée israélienne, 682 soldats israéliens ont également été tués depuis.

Le Hezbollah menace de nouvelles frappes

Le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a averti mercredi, lors de la célébration annuelle de l’Achoura, que ses combattants bombarderaient davantage de localités si Israël « Ils ont continué à cibler les civils »après la mort de cinq Syriens, dont trois enfants, dans des frappes israéliennes visant le sud du Liban.

Le mouvement islamiste a annoncé avoir tiré des dizaines de roquettes Katioucha sur plusieurs localités du nord d’Israël en représailles. L’UNICEF a qualifié l’attaque de X » horrible «  LE « Trois autres enfants tués dans une frappe aérienne (Mardi) pendant qu’ils jouaient devant leur maison » au sud du Liban.

Le nombre de civils tués dans des frappes israéliennes a dépassé la centaine cette semaine depuis que le Hezbollah a ouvert le front contre Israël le 8 octobre en soutien à son allié du Hamas à Gaza. Les violences transfrontalières qui perdurent depuis plusieurs mois ont fait 511 morts au Liban, en majorité des combattants mais dont au moins 104 civils, selon un décompte de l’Agence France-Presse (AFP). Côté israélien, 17 soldats et 13 civils ont été tués, selon les autorités.

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Israël intensifie ses frappes à Gaza

Israël a intensifié ses frappes meurtrières sur la bande de Gaza mercredi après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé son intention « pour augmenter la pression » L’armée contre le Hamas.

Mercredi, deux Palestiniens ont été tués dans des bombardements israéliens à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a annoncé une source médicale, au lendemain de 57 morts dans cinq frappes ayant visé une école gérée par l’ONU et abritant des déplacés ainsi qu’un camp à Nusseirat, dans le centre du territoire, selon la défense civile, qui dépend du Hamas. L’armée a indiqué avoir visé « Des terroristes utilisent une école à Nousseirat ».

Cette dernière a affirmé avoir mené vingt-cinq frappes au cours des dernières vingt-quatre heures à Gaza. Elle a fait état de trois roquettes tirées depuis le nord de Gaza vers Sderot, dans le sud d’Israël, et de bombardements de représailles sur l’origine des tirs. Elle a ajouté avoir « Éliminé des cellules terroristes » et ciblé « structures militaires » dans le territoire palestinien, y compris Rafah.

HRW dénonce des « centaines » de crimes de guerre commis par des groupes palestiniens le 7 octobre

Les groupes armés palestiniens à Gaza ont commis « des centaines » Des crimes de guerre ont été commis lors de l’attaque du 7 octobre en Israël, selon Human Rights Watch (HRW), qui a publié mercredi un rapport sur le sujet. L’enquête, qui est l’une des études internationales les plus approfondies à ce jour sur l’attaque qui a déclenché la guerre en cours à Gaza, détaille une série de crimes imprescriptibles en droit international. « Il nous est impossible de quantifier précisément les cas »a déclaré Belkis Wille, directrice adjointe de l’organisation de défense des droits de l’homme lors d’une conférence de presse, ajoutant que« il y a quelques (avait) « Il y en avait visiblement des centaines ce jour-là ».

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Ces crimes de guerre « comprennent des attaques délibérées et aveugles contre des civils et des biens civils, des homicides volontaires de personnes en détention, des traitements cruels et inhumains, des violences sexuelles et sexistes, des mutilations et des vols de dépouilles, l’utilisation de boucliers humains, ainsi que des actes de pillage et de vandalisme »le rapport indique. HRW a également identifié « crimes contre l’humanité » comme « le meurtre planifié de civils et la prise d’otages ».

« Nous rejetons les mensonges » du rapport, le Hamas a déclaré dans un communiqué publié mercredi, dénonçant « un parti pris flagrant en faveur » Israël. Bien que le Hamas soit considéré comme l’instigateur de l’attaque, le rapport cite plusieurs autres groupes armés qui ont commis des crimes de guerre le 7 octobre, notamment le Jihad islamique palestinien. « La réalité est que les pires violences n’ont clairement pas été commises par des civils de Gaza »a déclaré M.moi Volonté. « Il s’agit d’une déclaration faite très tôt par le Hamas pour se distancier des événements, et par Israël pour justifier ses opérations de représailles. »dit-elle.

Marée noire en mer Rouge après une attaque des Houthis

Une nappe de pétrole de 220 kilomètres de long a été repérée au large des côtes du Yémen après l’attaque lundi de deux navires par des rebelles houthis. Un pétrolier a été endommagé lors de l’attaque, a indiqué mercredi l’ONG britannique Conflict and Environment Observatory (CEOBS).

Dans une déclaration sur X, le porte-parole militaire houthi Yahya Saree a identifié les deux navires comme étant les Bentley I et le Lion de Chiosun pétrolier battant pavillon libérien. Selon le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (CENTCOM), le Bentley I transporte de l’huile végétale de Russie vers la Chine.

La nappe suggère que « Un navire endommagé fuit du pétrole »CEOBS a déclaré dans un message publié sur le réseau social X. Cette nappe s’est formée à 106 milles nautiques (environ 196 kilomètres) au nord-ouest de Hodeidah, ce qui correspond au lieu de l’attaque de lundi contre le Lion de Chiosil ajouta.

LE Lion de Chios a été attaqué lundi à 97 milles nautiques (environ 180 kilomètres) au nord-ouest de la ville portuaire yéménite de Hodeidah. Un navire sans équipage « je suis tombé sur » le pétrolier a causé des dégâts mineurs, ont rapporté les opérations commerciales maritimes du Royaume-Uni, gérées par la marine britannique.

Enquête sur des soupçons de financement du Hamas visant une association humanitaire française

Une enquête a été ouverte en novembre 2023 pour « financement du terrorisme », « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « blanchiment en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste ». Cette enquête visait l’association française Humani’terre et concerne des soupçons de transferts de fonds vers le Hamas, a annoncé mercredi le Parquet national antiterroriste (PNAT), confirmant une information du parquet. FigaroMardi.

Les enquêtes ont été confiées à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), à l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) et à la section antiterroriste de la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris.

En janvier, des perquisitions dans les locaux de l’association et le blocage de comptes bancaires ont permis la saisie d’un montant total de plus de 36 millions d’euros, a précisé le parquet antiterroriste. Aucune audition n’a eu lieu dans le cadre de cette enquête, a-t-il ajouté.

Cette enquête concerne des fonds collectés par Humani’terre et transférés, directement ou indirectement, au Hamas, et devra déterminer les modalités du financement, selon le PNAT.

Humani’terre, dont le siège administratif est situé à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), a été créée en 2018 et est « spécialisée dans le déploiement de programmes d’assistance humanitaire aux populations en difficulté » vivant « dans les territoires palestiniens ainsi que dans les camps de réfugiés » au Liban, en Jordanie et en Turquie, selon son site internet. L’association est considérée par les autorités comme proche des Frères musulmans, précise Le Figaro.

Par ailleurs, les ministères de l’Economie et de l’Intérieur ont ordonné, dans un décret publié le 5 juin, le gel pour six mois de « fonds et ressources économiques qui appartiennent à, sont possédés, détenus ou contrôlés » par Humani’terre et les associations qui lui sont liées (Humani’terre Soutien, Comité de Charité et de Secours aux Palestiniens, Comité de Charité pour la Solidarité avec la Palestine). Quatre personnes, liées à cette association, sont également concernées par cette mesure de gel, dont l’imam de Poitiers.

Le Monde avec l’AFP

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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