Après la mort du chef du Hezbollah libanais par une frappe israélienne mardi dernier, les tensions sont encore montées dans la région. L’Iran a annoncé que l’organisation s’apprêtait à contre-attaquer.
L’Iran donne le ton. Ce samedi, l’allié du Hezbollah a prédit que ce dernier frapperait « en profondeur en Israël » et « ne se limiterait pas à des cibles militaires », après l’assassinat du chef militaire de l’organisation libanaise.
Mardi soir, le chef militaire du Hezbollah Fouad Chokr a été tué par une frappe aérienne israélienne visant un immeuble de la banlieue sud de Beyrouth. Le lendemain, le chef politique du Hamas Ismaïl Haniyeh a également été retrouvé mort dans une attaque imputée à Israël. Jeudi, dans la foulée, le chef du parti Hezbollah Hassan Nasrallah a annoncé vouloir répondre à cette « agression », rappelle l’AFP.
L’agence de presse officielle IRNA a rapporté que la représentante de l’Iran auprès des Nations Unies a déclaré qu’elle s’attendait à ce que « le Hezbollah choisisse davantage de cibles et frappe Israël en profondeur ».
Tensions depuis le 7 octobre
Le Hezbollah, soutenu par l’Iran et proche du Hamas palestinien, est en conflit militaire avec l’armée israélienne à la frontière israélo-libanaise depuis le 7 octobre et l’attaque terroriste du Hamas en Israël.
Le quotidien iranien ultraconservateur Kayhan a également annoncé des frappes à venir : « Des zones comme Tel-Aviv et Haïfa et des centres stratégiques et surtout la résidence de certains responsables impliqués dans des crimes récents figurent parmi les cibles, a-t-il annoncé. En plus d’infliger des dégâts (sur des sites stratégiques), les opérations spéciales devraient aussi causer de douloureuses pertes humaines. »