le Hezbollah annonce la mort de deux combattants dans des raids israéliens
Les raids se poursuivent des deux côtés de la frontière entre Israël et le Liban. Le Hezbollah, allié de l’Iran et du Hamas, a annoncé jeudi 18 avril la mort de deux de ses combattants tués dans des frappes israéliennes. Selon les sauveteurs, ils ont été tués par une attaque de drone sur Kfar Kila, un village du sud du Liban. L’Agence nationale de presse libanaise affirme qu’Israël a lancé dans la nuit plus de 100 obus d’artillerie et bombes au phosphore contre les villes frontalières du sud, dont Kfar Kila. L’armée israélienne intensifie ses raids dans le sud du Liban, après une attaque du parti pro-iranien qui a blessé 14 soldats mercredi, selon Tsahal. Suivez notre diffusion en direct.
La faim menace de plus en plus la bande de Gaza. C’est le constat du chef de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, qui a appelé mercredi à préserver son organisation. Attaqué par Israël sur de possibles liens entre ses employés et l’attentat terroriste du 7 octobre 2023, l’UNRWA souffre depuis le début de l’année d’un déficit de financement. « Le démantèlement de l’UNRWA aura des répercussions durables »a prévenu son patron, arguant qu’à court terme, « Cela va aggraver la crise humanitaire à Gaza. »
Israël retient sa réponse à l’Iran. L’État hébreu « se réserve le droit de se protéger » contre l’Iran, soutient son Premier ministre, Benjamin Netanyahu, dont le gouvernement aurait envisagé des frappes de représailles rapides contre Téhéran après l’attaque du week-end. Les autorités israéliennes répètent que l’attaque iranienne, avec plus de 350 drones et missiles lancés vers Israël, ne se poursuivra pas. « impuni ». Les États-Unis, allié historique d’Israël, ont fait savoir qu’ils ne soutiendraient pas une réponse militaire.
Les négociations sur Gaza dans une impasse. Pourparlers visant à mettre fin aux hostilités dans la bande de Gaza et à libérer les otages israéliens « piétiner »a noté mercredi le Premier ministre du Qatar. « Nous traversons une phase sensible », a reconnu Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani, lors d’une conférence de presse. Mercredi soir, le Qatar a finalement déclaré « réaliser une réévaluation globale » de son rôle de médiateur de premier plan dans les négociations visant à mettre un terme aux combats.