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Le Hezbollah annonce avoir tiré plus de 200 roquettes sur Israël en représailles à la mort de l’un de ses principaux commandants

Le Hezbollah annonce avoir tiré plus de 200 roquettes sur Israël en représailles à la mort de l’un de ses principaux commandants
De la fumée s'élève après l'explosion d'un missile tiré depuis le sud du Liban en Haute Galilée, le jeudi 4 juillet 2024.

Le Hezbollah a annoncé avoir tiré plus de 200 roquettes vers le nord d’Israël jeudi 4 juillet, un jour après une première série de tirs du Hezbollah et la mort d’un commandant libanais du mouvement. L’armée israélienne a ensuite annoncé avoir frappé des positions dans le sud du Liban en réponse, juste après avoir signalé des alertes aux roquettes et aux raids aériens dans tout le nord d’Israël jusqu’au plateau du Golan occupé.

Depuis près de neuf mois, le Hezbollah échange quotidiennement des tirs à la frontière avec Israël, en soutien au mouvement islamiste palestinien Hamas dans sa guerre contre l’armée israélienne dans la bande de Gaza. Ces derniers échanges de tirs, combinés à une récente escalade verbale des deux côtés, font craindre une escalade régionale.

« Dans le cadre de la réponse à l’attaque et à l’assassinat perpétrés par l’ennemi » À Tyr, dans le sud du Liban, les combattants du Hezbollah ont attaqué cinq positions sur les hauteurs du Golan syrien, annexées par Israël, et dans le nord d’Israël avec « plus de 200 fusées de différents types »Selon un communiqué du groupe. Selon l’Agence France-Presse (AFP), le Hezbollah a également affirmé avoir lancé « Drones explosifs » contre huit positions militaires dans le nord d’Israël et le Golan.

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En Israël, les sirènes ont retenti à partir de 9h30 heure de Paris le long de la frontière avec le Liban, de Nahariya à l’ouest jusqu’au Golan occupé à l’est. Selon l’armée israélienne, plusieurs projectiles ont été interceptés mais ces interceptions ont provoqué des chutes de débris, entraînant des incendies dans plusieurs secteurs du nord d’Israël. Plusieurs médias israéliens ont relayé sur leurs sites de nombreuses images montrant des incendies et de la fumée suite aux frappes. Les pompiers sont mobilisés pour les éteindre, a précisé l’armée.

« Environ 200 lancements et plus de 20 cibles aériennes suspectes ont été détectés en provenance du Liban, certaines de ces cibles (ayant) ont été interceptés par des chasseurs de défense aérienne et des avions de combat »L’armée de l’air israélienne a déclaré dans un communiqué publié en début d’après-midi qu’elle avait frappé des cibles du Hezbollah en réponse à ces attaques. « dans les régions de Ramya et Khula, au sud du Liban. »

L’agence de presse officielle libanaise ANI a rapporté qu’une personne a été tuée jeudi par un « Une attaque de drone israélienne vise une maison » L’armée israélienne a annoncé lundi que l’attaque avait eu lieu dans la ville frontalière de Houla, sans donner plus de détails. Le Hezbollah a ensuite annoncé la mort d’un de ses combattants, originaire de la ville de Houla, tué par des tirs israéliens et annoncé avoir tiré trois missiles Burkan, qui peuvent emporter de grosses charges explosives, sur trois sites militaires du nord d’Israël.

Mercredi, le mouvement chiite avait déjà tiré une centaine de roquettes contre des positions militaires israéliennes, quelques heures après avoir annoncé, dans un communiqué, la mort du « Commandant Mohammed Neemeh Nasser (Hajj Abou Neemeh) ». L’armée israélienne a déclaré avoir tué « Commandant d’unité Aziz » du Hezbollah, « responsable de tirs en territoire israélien depuis le sud-ouest du Liban ».

Une source proche du Hezbollah a indiqué à l’AFP qu’il s’agissait du troisième haut responsable militaire tué dans le sud du Liban depuis le début des violences entre le parti pro-iranien et Israël le 8 octobre, qui ont fait au moins 494 morts au Liban, dont environ 95 civils et une majorité de combattants du Hezbollah, selon un décompte de l’AFP basé sur des données du mouvement chiite et des sources officielles libanaises. Côté israélien, au moins 15 militaires et 11 civils ont été tués, selon les autorités. Des deux côtés de la frontière, des dizaines de milliers d’habitants ont été déplacés par les combats incessants.

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Le Monde avec l’AFP

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