Le Havre : l’hôpital Jacques-Monod brièvement confiné après le « signalement d’individus potentiellement armés »
Fin de l’alerte. Le confinement de l’hôpital Jacques-Monod situé à Montivilliers, près du Havre, en Seine-Maritime, a été levé. L’établissement a annoncé la fin de l’alerte via un message publié sur sa page Facebook. « Les professionnels et les usagers peuvent quitter les unités », précise-t-on.
«Cette mesure faisait suite au signalement d’individus potentiellement armés sur le site Jacques Monod», explique le Groupe Hospitalier. L’intervention des forces de l’ordre a confirmé que les individus avaient bien quitté l’établissement. » Les patients qui n’ont pas pu assister à leurs consultations ou examens sont invités à « rappeler » l’hôpital à partir de vendredi, ajoute enfin l’établissement de santé.
Une procédure de « levée de doute »
« Suite au signalement d’un individu susceptible d’être armé dans l’enceinte de l’hôpital du Havre Jacques-Monod, la direction de l’établissement, comme prévu dans les procédures, a décidé de confiner le site », a indiqué la préfecture sur X.
« La police a immédiatement ouvert une enquête pour s’assurer que l’individu n’était pas présent sur les lieux. Une fois ces contrôles effectués, avant 16 heures, le confinement hospitalier a été levé », a ajouté la préfecture.
Un homme armé d’un couteau
Selon Jennifer Dumont-Bouder, co-secrétaire CGT-MICT de l’hôpital Jacques-Monod, « le directeur général adjoint nous a annoncé à 14h37 qu’il y avait eu l’intrusion d’un homme armé d’un couteau et qu’une mesure de confinement a été mis en place. Les entrées et sorties ont été filtrées, l’hôpital n’était plus accessible et un important dispositif de police a été mis en place. Une cellule de crise a été activée », a-t-elle indiqué à l’AFP.
Selon les informations de Paris-Normandie, qui cite le procureur de la République du Havre, Bruno Dieudonné, un « homme armé » et « à visage caché » a fait irruption à l’hôpital en début d’après-midi.
Sur Facebook, le Groupe hospitalier du Havre (GPH) a indiqué qu’il n’y avait eu aucun blessé ni prise d’otage.