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Le Hamas se retire des négociations de cessez-le-feu et dénonce les « massacres » israéliens contre des « civils non armés »

Cette annonce fait suite à l’attaque contre le camp d’al-Mawasi dans la bande de Gaza samedi, qui a fait au moins 92 morts selon le mouvement islamiste palestinien.

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Le camp d'al-Mawasi près de Khan Younis dans la bande de Gaza, le 14 juillet 2024. (ABED RAHIM KHATIB / ANADOLU / AFP)

Une attaque aux graves répercussions diplomatiques. Le Hamas a décidé, dimanche 14 juillet, de se retirer des négociations sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, au lendemain d’une frappe israélienne qui a visé son chef militaire, ont annoncé à l’AFP deux hauts responsables du mouvement islamiste palestinien. Selon l’un d’eux, le Hamas « est toutefois prêt à reprendre les négociations » quand Israël « Nous serons sérieux dans nos efforts pour parvenir à un accord de cessez-le-feu » et sur la libération des otages détenus à Gaza depuis le 7 octobre, en échange de Palestiniens détenus par Israël.

Un haut responsable du mouvement islamiste palestinien a annoncé la décision du mouvement de se retirer des négociations indirectes pour un cessez-le-feu avec Israël menées par l’intermédiaire des pays médiateurs (Qatar, Egypte et Etats-Unis). Il a dénoncé la « massacres » Israéliens « contre des civils non armés »Le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, a informé les médiateurs régionaux et les parties prenantes de la décision, a-t-il ajouté.

Cette annonce intervient après que des frappes israéliennes ont fait 92 morts palestiniens samedi dans le camp de déplacés d’al-Mawasi près de Khan Younis, selon le Hamas, et 20 morts dans le camp de réfugiés d’al-Shati dans la ville de Gaza, selon la Défense civile. Les victimes étaient principalement des femmes et des enfants, selon ces sources.

De son côté, Israël a affirmé avoir ciblé dans la région de Khan Younis deux hauts dirigeants du Hamas, Mohammed Deif et Rafa Salama, respectivement chef de la branche armée et commandant à Khan Younis du Hamas, présentés comme « Les deux cerveaux du massacre du 7 octobre ». « La frappe a été menée dans une zone clôturée gérée par le Hamas où, selon nos informations, » n’a pas été trouvé « pas un civil »l’armée israélienne s’est défendue en disant que « La plupart des victimes étaient des terroristes ».

Samedi soir, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé qu’il n’y avait pas « aucune certitude » que Mohammed Deif et Rafa Salama étaient « éliminé »Un haut responsable du mouvement palestinien a confirmé que Mohammed Deif était toujours en vie. « se porte bien et supervise directement les opérations des Brigades al-Qassam »l’aile armée du Hamas, « et résistance »il a dit.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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