AHMAD GHARABLI / AFP
Un soldat israélien parmi les victimes des attentats du 7 octobre, le 9 mai 2024.
INTERNATIONAL – La branche armée du Hamas a annoncé ce samedi 11 mai sur Telegram la mort d’un otage israélien, détenu à Gaza depuis l’attaque du groupe islamiste le 7 octobre, et dont elle avait diffusé des images de lui vivant quelques heures plus tôt .
Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas souhaité commenter cette information dans l’immédiat. Le sort de cet otage n’a pas non plus été évoqué par le porte-parole de l’armée, le contre-amiral Daniel Hagari, lors de son point presse de samedi soir.
Dans la vidéo, l’otage a été identifié par le Hostage Families Forum, une association représentant certaines familles d’otages, comme étant Nadav Popplewell, un citoyen israélo-britannique de 51 ans du kibboutz Nirim.
La date de la vidéo n’a pas été donnée
Les brigades Ezzedine al-Qassam ont affirmé dans une vidéo qu’il était mort samedi et ont imputé sa mort à « Blessures subies après que des avions de combat sionistes (israéliens) ont ciblé l’endroit où il était détenu il y a plus d’un mois ».
Peu avant, le groupe armé avait diffusé une première vidéo. Ces images d’une dizaine de secondes, et la date d’enregistrement n’est pas précisée, montrent l’otage, l’œil gonflé et le regard hagard, qui articule son nom, son âge. Il se tient devant un mur carrelé blanc, dans un endroit qui paraît sombre.
Le message de la branche militaire du Hamas, qu’Israël considère comme une organisation terroriste au même titre que les États-Unis et l’Union européenne, est accompagné de hashtags écrits en arabe et en hébreu : » Dépêche-toi « Et « Votre gouvernement ment ».
Toujours pas d’accord de trêve
Cette vidéo arrive au 218ème jour de guerre et alors que les négociations indirectes entre Israël et le Hamas pour parvenir à une trêve à Gaza associée à la libération des otages semblent dans l’impasse. Les délégations des pays médiateurs (Egypte, Qatar, Etats-Unis) ont quitté le Caire jeudi sans accord à l’issue des négociations.
D’autres vidéos de prises d’otages ont déjà été diffusées par des groupes armés palestiniens depuis le début de la guerre, vidéos dénoncées par Israël comme une manipulation psychologique destinée à faire pression sur le gouvernement israélien.
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