Le Hamas étudie une proposition de trêve en trois étapes alors que Benyamin Nétanyahou brandit la menace d’une offensive à Rafah – Libération
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Le Hamas étudie une proposition de trêve en trois étapes alors que Benyamin Nétanyahou brandit la menace d’une offensive à Rafah – Libération

Le Hamas étudie une proposition de trêve en trois étapes alors que Benyamin Nétanyahou brandit la menace d’une offensive à Rafah – Libération
La guerre entre le Hamas et Israëlcas

Dans un message vidéo, le Premier ministre israélien affirme que l’opération militaire « sera menée », sans donner de date précise. Dans le même temps, le Hamas affirme étudier un nouveau projet de trêve de six semaines, avec la libération de 42 otages.

Israël souffle le chaud et le froid. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé lundi qu’une date avait été fixée pour une offensive sur Rafah, au sud de la bande de Gaza, malgré l’opposition de Washington, au moment où le Hamas et Israël tentent de se séparer. convenir d’une trêve. Rafah est, selon lui, l’un des derniers bastions du Hamas dans la bande de Gaza. « Cela arrivera – il y a une date »a-t-il déclaré dans un message vidéo, six mois après le début de la guerre, sans donner de date.

Presque immédiatement après cette annonce, les États-Unis ont réaffirmé leur opposition à cette opération dans cette ville frontalière égyptienne où s’entassent près d’un million et demi de Palestiniens, dans des conditions très précaires. « Nous avons clairement fait savoir à Israël que nous pensions qu’une invasion militaire massive de Rafah aurait un effet extrêmement préjudiciable sur ces civils et nuirait en fin de compte à la sécurité d’Israël. » Le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller, a déclaré aux journalistes.

Plusieurs responsables israéliens ont réaffirmé ce plan d’assaut après l’annonce dimanche du retrait des troupes israéliennes de Khan Younes, une ville du sud du territoire, épicentre des combats entre l’armée et le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.

Libération de 42 otages israéliens en échange de 800 à 900 Palestiniens

Dans le même temps, six mois après le début de la guerre, le mouvement islamiste palestinien examine une proposition en trois étapes soumise par les pays médiateurs, dont la première prévoit un cessez-le-feu de six semaines, a indiqué une source au sein du Hamas. Outre un cessez-le-feu de six semaines, la proposition de trêve qu’étudie le Hamas prévoit également, dans un premier temps, la libération de 42 otages israéliens en échange de 800 à 900 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, l’entrée de 400 à 500 camions d’aide alimentaire par jour. et le retour chez eux des habitants du nord de la bande de Gaza déplacés par la guerre, selon la source au sein du Hamas.

Cette proposition est le résultat d’un nouveau cycle de négociations au Caire entre le Hamas et Israël via l’Egypte, les Etats-Unis et le Qatar. Plus tôt dans la journée, les responsables israéliens et du Hamas ont tempéré les espoirs d’une trêve prochaine, les deux parties s’accusant mutuellement de confrontation. « Le Hamas bloque les négociations », a déclaré le porte-parole du gouvernement israélien Avi Hyman. Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a jugé pour sa part « le bon moment » conclure une trêve.

Le président français Emmanuel Macron, le chef de l’Etat égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi jordanien Abdallah II ont appelé lundi soir à un cessez-le-feu « immédiat » et « permanent », à la libération de « tous les otages » à Gaza et ont mis en garde Israël contre « des conséquences dangereuses » d’une offensive à Rafah. « La guerre à Gaza et les souffrances humaines catastrophiques qu’elle provoque doivent cesser immédiatement »écrivent-ils dans une tribune commune publiée dans quatre journaux, français (Le Monde), américain (Washington Post), jordanien (Al-Raï) et égyptien (Al-Ahram).

322 camions d’aide humanitaire sont entrés à Gaza au cours des dernières 24 heures

Selon un responsable du Hamas contacté lundi par l’AFP, « nous ne pouvons pas encore parler de progrès concrets » et les divergences concernent principalement le retour des personnes déplacées vers la ville de Gaza, exigé par le mouvement islamiste considéré comme une organisation terroriste par Israël, les États-Unis et l’Union européenne. Interrogé par la BBC, le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères Majed al-Ansari s’est dit plus « optimiste » cela il y a quelques jours, ajoutant toutefois que les négociations sont loin d’être arrivées à leur terme « ligne droite ». Fin novembre, une trêve de sept jours a permis la libération de 80 otages israéliens (et 25 autres hors accord), en échange de celle de 240 prisonniers palestiniens.

Des témoins ont déclaré à l’AFP que plusieurs frappes aériennes ont touché une maison et des terres agricoles à Rafah, ainsi que les zones de Nousseirat et Deir el-Balah, au centre du territoire assiégé. Des tirs d’artillerie ont également visé le sud-ouest de la ville de Gaza, au nord. Outre les destructions et le bilan humain, la guerre a également provoqué une catastrophe humanitaire sur le territoire de 2,4 millions d’habitants assiégé par Israël, où l’aide humanitaire contrôlée par Israël arrive au compte-gouttes. Lundi, le porte-parole du gouvernement israélien, Avi Hyman, a annoncé que « 322 camions » étaient entrés à Gaza au cours des dernières 24 heures, soit le nombre le plus élevé depuis le début de la guerre.

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