Le Hamas et le Jihad islamique se disent prêts à conclure un accord, à condition d’une « cessation totale de l’agression » à Gaza
L’ONU dénonce l’opération de libération des otages et de ceux qui les détiennent
L’ONU a déclaré mardi que les deux « profondément choqué » par l’impact sur les civils de l’opération israélienne visant à libérer les otages et « profondément affligé » par le fait que des groupes palestiniens continuent de détenir des otages. « Toutes ces actions, de la part des deux parties, pourraient constituer des crimes de guerre »a souligné un porte-parole des Nations Unies, tout en précisant qu’il ne disposait d’aucun moyen indépendant pour vérifier le bilan de 274 civils tués donné par le Hamas, mais le « jugé précis à près de 100 % ».
L’armée israélienne a mené samedi l’une des opérations spéciales les plus meurtrières de la guerre pour ramener quatre captifs qui étaient aux mains du mouvement islamiste palestinien. Le ministère local de la Santé, administré par le Hamas, avance le chiffre de 274 Palestiniens morts et près de 700 blessés ce jour-là dans la partie centrale de l’enclave. L’armée israélienne, de son côté, ne fournit aucun chiffre, mais elle nie la crédibilité de cette source.
La mission israélienne auprès de l’ONU à Genève a réagi mardi en notant que l’ONU avait « J’ai finalement réalisé que le Hamas utilisait les Palestiniens comme boucliers humains ». « Au lieu de prendre une position claire et cohérente contre cette stratégie odieuse, il prend l’habitude de calomnier Israël. Cette fois, pour sauver nos otages. »a souligné la mission dans un communiqué.
Le bilan civil de cette guerre « est avant tout le produit de la stratégie délibérée du Hamas » Et « ceux qui continuent de protéger les terroristes du Hamas, y compris le HCDH (Haut-Commissariat aux droits de l’homme), sont complices des souffrances des Palestiniens et des Israéliens »a de nouveau accusé la mission.