Le Hamas et le Jihad islamique revendiquent un attentat suicide à Tel-Aviv et menacent Israël
Nouvel avertissement. Lundi, les branches armées du Hamas et du Jihad islamique palestinien ont revendiqué l’attentat suicide survenu dimanche soir à Tel-Aviv. Un homme s’est fait exploser dans une rue de la ville israélienne où Antony Blinken, le négociateur américain, était présent pour tenter d’obtenir un cessez-le-feu.
L’homme qui transportait les explosifs a été tué sur le coup et a légèrement blessé un passant, ont indiqué les autorités israéliennes. L’attaque, qui n’a pas encore été revendiquée, a finalement été attribuée à des groupes terroristes palestiniens, qui menacent de mener de nouvelles attaques en Israël.
« Les attentats suicides à l’intérieur des territoires occupés vont reprendre »
Les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, en guerre contre Israël à Gaza depuis plus de dix mois, et les Brigades al-Qods, leur homologue du Jihad islamique, affirment que « les attentats suicides à l’intérieur du territoire occupé reviendront au premier plan tant que dureront les massacres de l’occupant, les opérations de transfert forcé de civils et la politique d’assassinats ».
Le Hamas et le Jihad islamique combattent les troupes israéliennes qui ont lancé une offensive aérienne puis terrestre dans la bande de Gaza en réponse à l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre. Le Hamas et plusieurs capitales arabes accusent Israël de chercher à déplacer les Palestiniens de la bande de Gaza.
Plus de 40 000 morts dans la bande de Gaza
L’attaque du Hamas du 7 octobre dans le sud d’Israël a fait 1.198 morts côté israélien, en majorité des civils. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 111 sont toujours détenues à Gaza, dont 39 déclarées mortes par l’armée.
L’offensive israélienne dans la bande de Gaza assiégée a fait au moins 40.139 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas, qui n’a pas détaillé le nombre de civils et de combattants tués.
La communauté internationale craint désormais une conflagration régionale car l’Iran et son allié, le Hezbollah libanais, se disent « obligés de riposter » contre Israël, qu’ils accusent des assassinats fin juillet à Téhéran du leader politique du Hamas Ismaïl Haniyeh et à Beyrouth d’un haut commandant du Hezbollah, Fouad Chokr.