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Le Hamas dit étudier un projet de trêve de plusieurs semaines à Gaza, comprenant la libération d’otages

Rues dévastées par la guerre dans la ville de Khan Yunis, dans la bande de Gaza, le 7 avril 2024.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé mardi 9 avril étudier une proposition de trêve dans les combats et les raids aériens à Gaza, accompagnée de la libération de dizaines d’otages israéliens, malgré le rejet de certaines de ses demandes.

Six mois après le début de la guerre, les pays médiateurs que sont le Qatar, l’Égypte et les États-Unis ont mis sur la table une proposition en trois étapes, dont la première prévoit une trêve de six semaines, a expliqué une source. au sein du Hamas. En disant  » apprécier «  les efforts des médiateurs et  » souhaiter «  un accord, a déclaré mardi le mouvement dans un communiqué selon lequel les Israéliens « n’a répondu à aucune » de leurs demandes, sans plus de précisions.

« Malgré cela, la direction du mouvement étudie la proposition (…) et informera les médiateurs de sa réponse »» a ajouté le mouvement, alors que les Palestiniens se préparent mercredi pour l’Aïd-el-Fitr, célébrations marquant la fin du mois de Ramadan.

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Libération des otages et acheminement de l’aide humanitaire

Outre un cessez-le-feu de six semaines, la proposition prévoit également, dans un premier temps, la libération de 42 otages israéliens en échange de 800 à 900 Palestiniens détenus en Israël, l’entrée de 400 à 500 camions d’aide alimentaire par jour et le retour chez eux. des habitants du nord de la bande de Gaza déplacés par la guerre, selon la source au sein du Hamas.

Le Hamas exige un cessez-le-feu définitif, le retrait israélien de tout Gaza et l’acheminement de davantage d’aide à la population locale, menacée de famine selon l’ONU.

Sans souscrire à un cessez-le-feu définitif et à un retrait de l’ensemble du territoire, Israël a retiré dimanche ses troupes de Khan Younes, au sud de l’enclave palestinienne, épicentre des combats de ces dernières semaines, et a annoncé l’entrée lundi de 419 aides. camions, le nombre le plus élevé depuis le début de la guerre.

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Son ministre de la Défense, Yoav Gallant, a jugé « le bon moment » pour conclure une trêve, ce qui n’a toutefois pas empêché les frappes aériennes de se poursuivre dans la nuit de lundi à mardi, le Hamas dénonçant notamment une frappe meurtrière au centre du territoire.

Interrogé par la BBC, le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, s’est dit plus  » optimiste «  cela il y a quelques jours, ajoutant toutefois que les négociations sont loin d’être arrivées à leur terme  » ligne droite « .

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Netanyahu annonce une offensive sur Rafah

Le président français Emmanuel Macron, le chef de l’État égyptien Abdel Fattah Al-Sissi et le roi jordanien Abdallah II ont appelé à un cessez-le-feu  » immédiat «  Et  » permanent «  ainsi que la sortie de « tous les otages » à Gaza dans un article publié dans quatre journaux internationaux, dont Le monde.

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Si les pourparlers de trêve se poursuivent, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se dit toujours favorable à une offensive sur la ville de Rafah, dernier bastion selon lui du Hamas dans la bande de Gaza. « Cela arrivera – il y a une date », a-t-il déclaré dans un message vidéo, sans préciser le moment. M. Netanyahu s’oppose à un cessez-le-feu permanent, affirmant plutôt que l’armée israélienne doit « annihiler » les capacités militaires du Hamas avant d’envisager la fin de ses opérations.

Presque immédiatement après cette annonce de M. Netanyahu, les États-Unis ont réaffirmé leur opposition à cette opération sur Rafah, ville frontalière avec l’Égypte où sont entassés près d’un million et demi de Palestiniens dans des conditions très précaires. , la majorité déplacée par les violences. « Nous avons clairement fait savoir à Israël que nous pensions qu’une invasion militaire massive de Rafah aurait un effet extrêmement néfaste sur ces civils et nuirait en fin de compte à la sécurité d’Israël. »Le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller, a déclaré aux journalistes.

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Le Monde avec l’AFP

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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