Le Hainaut sonnera creux pour le barrage de Lille en Ligue des Champions
Le stade du Hainaut avait été restreint par le manque de forces de sécurité suffisantes, en raison de la mobilisation pendant les Jeux olympiques, lors du match aller du tour préliminaire contre Fenerbahçe, classé 4e sur 5, le 6 août. 12.903 spectateurs, dont quelques centaines de supporters turcs, avaient accompagné le succès du LOSC (2-1) sur une pelouse impeccable. Les conditions de jeu seront tout aussi bonnes ce soir mais la barre des 15.000 personnes sera difficile à franchir en plein mois d’août.
« Nous nous débrouillerons, Bruno Genesio l’a assumé hier. « C’est un stade assez agréable et les conditions sont bonnes pour jouer un match de Ligue des Champions. Mais c’est dommage que nous ne puissions pas jouer à Pierre-Mauroy pour nos supporters. Ils le méritent. Ce sera une motivation supplémentaire pour se qualifier. »
Difficultés logistiques pour acheminer les supporters à Valenciennes
Pour expliquer cette affluence surprenante, le LOSC avance des difficultés logistiques pour ses supporters pour se rendre à Valenciennes, notamment les transports en commun après 23 heures et un stationnement insuffisant. Il devra verser 25 000 € de loyer à l’agglomération valenciennoise (mais aussi prendre en charge les frais d’organisation). Le manque à gagner par rapport à la réception du Slavia à Villeneuve-d’Ascq peut être estimé à 1,5 M€.
Le PDG du LOSC Olivier Létang poursuit sa croisade contre un loyer qu’il juge hors norme en L1, soit selon ses chiffres 6 millions d’euros par an plus 1 million d’euros de frais d’organisation pour venir sur place apporter son matériel et vider les locaux. « Avec deux matchs de L1 en moins (passage à 18 clubs) »il a insisté. Il a répété qu’il ne se sentait pas » résident « .
Son loyer est indexé sur l’inflation via la convention qui lie le LOSC à l’opérateur, Elisa, et à la Métropole européenne (MEL), propriétaire. Une procédure a été engagée par le club pour le contester auprès du tribunal administratif de Lille.