Le guide suprême iranien Ali Khamenei met en garde Israël, arme à la main, dans une rare apparition

INTERNATIONAL – Trois jours après que Téhéran a lancé environ 200 missiles sur Tel-Aviv, le guide suprême iranien Ali Khamenei a fait une apparition exceptionnelle ce vendredi 4 octobre. Pour son premier sermon depuis cinq ans, il s’est présenté devant des milliers de personnes dans une grande mosquée de Téhéran… arme à la main, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en haut de l’article.

Alors que le Moyen-Orient se rapproche de plus en plus d’une guerre régionale et qu’Israël menace l’Iran de représailles imminentes, le chef de la République islamique d’Iran a déclaré qu’Israël « ne durera pas longtemps ».

A l’occasion de la prière hebdomadaire, le guide suprême iranien a d’abord décrit « logique et légitime » l’attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, il y a presque un an. Il a ensuite estimé qu’Israël « ne ne peut pas causer de préjudice grave » au Hezbollah et au Hamas, soulignant que le combat du Hezbollah a constitué un « service vital à toute la région ».

Surtout, Ali Khamenei a promis que la résistance contre Israël dans la région ne faiblirait pas. « La résistance dans la région ne reculera pas malgré les martyrs et remportera la victoire »a-t-il déclaré en référence à l’assassinat de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, tué le 27 septembre lors d’un raid israélien près de Beyrouth, et à celui d’Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, tué le 31 juillet lors d’un attentat à Téhéran attribué à Israël. .

Mardi, l’Iran a tiré près de 200 missiles vers Israël, précisément en réponse aux assassinats de Nasrallahet Haniyeh et d’Ismail Haniyeh. « L’opération de nos forces armées était tout à fait légitime »a déclaré l’Ayatollah Khamenei ce vendredi. C’était «  le moins » réponses, a-t-il estimé.

Cette attaque a donné lieu à des menaces croisées de représailles entre Israël et l’Iran. Jeudi, le président américain Joe Biden a déclaré qu’il était « en discussion » avec Israël sur d’éventuelles frappes contre des installations pétrolières en Iran, un pays qui fait partie des dix plus grands producteurs de pétrole.

L’attaque de mardi était la deuxième de l’Iran contre Israël, après les attaques de missiles et de drones en avril en représailles à une frappe aérienne meurtrière contre le consulat iranien à Damas imputée à Israël. Dans les deux cas, l’armée israélienne a affirmé avoir intercepté la plupart des tirs, aidée par ses alliés, au premier rang desquels les États-Unis.

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