Le « Guide Michelin » débarque au Québec : « Je rêve d’avoir deux étoiles », confie le chef de Tanière3

Très heureux de voir l’arrivée du Guide Michelin au Québec, le chef du restaurant Tanière³François-Emmanuel Nicol, compte bien travailler très dur dans les mois à venir dans l’espoir d’obtenir une étoile… ou peut-être deux !

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« C’est toujours la pression. Maintenant, le guide est là, on n’aura peut-être pas d’étoile, on en aura peut-être une… Je rêve d’en avoir deux, mais après, rien n’est garanti », confie le chef, soucieux de rester prudent dans ses souhaits.

« Il y a des restaurants qui travaillent dix ans pour obtenir leur troisième étoile, explique-t-il. C’est un processus qui demande du temps et de la maturation (…). J’ai 33 ans, peut-être que la maturité de ma cuisine n’est pas encore à la hauteur d’un restaurant trois étoiles. »

Le jeune chef assure que toute son équipe « travaille dur » pour obtenir cette distinction, mais il ne compte pas changer ses façons de faire. « Nous avons confiance en notre produit, et nous nous mettons déjà beaucoup de pression pour satisfaire les clients », dit-il.

Procédures longues

L’annonce de l’arrivée de Michelin est l’aboutissement d’un long processus, que François-Emmanuel Nicol a contribué à mettre en route. « Cela a été un gros travail pour convaincre beaucoup de monde pendant deux ans », se souvient-il.

Le moment décisif est venu au printemps, lorsque les membres de l’association La Table ronde ont voté à 64% en faveur de l’arrivée du Guide Michelin.

« Il y en avait qui avaient peur de devoir changer leurs façons de faire, mais à un moment donné, on a réussi à rallier toute la salle », raconte François-Emmanuel Nicol, remerciant le maire de Québec, Bruno Marchand, et le président de Destination Québec, Robert Mercure, pour leur soutien et leur travail sur le projet.

Restez compétitif

Finalement, l’obtention d’une étoile Michelin représenterait un « gage de qualité » pour le restaurant de M. Nicol, et potentiellement une augmentation de sa clientèle.

« Il y a des touristes qui voyagent pour essayer des restaurants qui ont des étoiles (…). Surtout, ça va nous permettre de ne pas rester en marge de marchés où le guide est déjà là au Canada. »