Dans un entretien à l’AFP, Mourhaf Abou Qasra a également appelé à la fin des incursions et frappes israéliennes contre le pays.
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Le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS) présente les mesures pour le lendemain en Syrie. Le chef militaire de l’organisation islamiste, à la tête de la coalition des groupes rebelles qui a renversé Bachar al-Assad et pris le pouvoir dans le pays, a annoncé mardi 17 décembre à l’AFP que « la prochaine étape » serait la dissolution des groupes armés, à commencer par le sien, pour les intégrer dans la future armée régulière du pays.
Dans une interview donnée dans la ville côtière de Lattaquié, Mourhaf Abou Qasra, connu sous son nom de guerre Abu Hassan al-Hamwi, a également affirmé que le nouveau pouvoir souhaitait étendre son autorité sur les zones kurdes du nord-est du pays. et qu’il « Un fédéralisme refusé ». Le groupe HTS appelle les pays occidentaux à le retirer de la liste des « organisations terroristes »tout en appelant à la fin des incursions et frappes militaires menées par Israël en Syrie.
Plus tôt mardi, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a déclaré au Conseil de sécurité des Nations Unies que le conflit n’était pas « fini »avec un risque de nouveaux affrontements dans le nord du pays entre les forces kurdes syriennes et des groupes soutenus par la Turquie. Une trêve entre ces factions a néanmoins été déclarée, et prolongée jusqu’à la fin de la semaine du 16 décembre, ont annoncé les Etats-Unis.
De son côté, lela directrice générale de l’agence des Nations Unies pour les migrations, Amy Pope, « non recommandé » Mardi, un retour massif des réfugiés syriens dans leur pays tant que la situation n’y sera pas stabilisée. « Les gens ont le droit de rentrer chez eux (..) mais nous déconseillons les retours massifs »infrastructure « ne pouvait pas supporter un tel afflux »» a déclaré à l’AFP le chef de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) lors d’une visite au Liban.
Selon les Nations Unies, un million de réfugiés syriens pourraient rentrer dans leur pays entre janvier et juin 2025. « Sans investissement en Syrie (…), renvoyer les gens ne fera que déstabiliser davantage le pays et créera probablement des pressions » et une potentielle nouvelle vague d’émigration, a prévenu Amy Pope.