Le groupe français Thales perquisitionné dans trois pays pour suspicion de corruption, association de malfaiteurs et blanchiment d’argent
Le groupe d’électronique est la cible de deux enquêtes : la première, ouverte il y a huit ans, la seconde, l’an dernier.
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Le groupe français Thalès a fait l’objet de perquisitions cette semaine en France, aux Pays-Bas et en Espagne, a indiqué une source judiciaire à France Inter, confirmant une information de BFMTV. Le groupe électronique français, spécialisé dans l’aéronautique, la défense, la sécurité et les transports terrestres, est au coeur de deux enquêtes ouvertes à Paris pour corruption d’agents publics étrangers, association de malfaiteurs et blanchiment.
Ces perquisitions s’inscrivent donc dans le cadre de deux enquêtes, la première ouverte il y a huit ans. Elle concerne la vente de sous-marins et la construction d’une base navale au Brésil. La seconde, ouverte l’an dernier, vise des opérations de vente de matériel civil et militaire à l’étranger.
Les perquisitions ont été menées par 65 enquêteurs, 12 magistrats du parquet national financier et simultanément dans les trois pays, France, Pays-Bas et Espagne, en lien avec leurs autorités judiciaires et l’agence européenne de coordination judiciaire Eurojust.
Depuis 2010, le groupe français est également visé par une troisième enquête, concernant cette fois la vente de sous-marins à la Malaisie en 2002. Dans ce cadre, le Parquet national financier a requis début juin que trois anciens dirigeants du groupe Thalès soient renvoyés devant la justice pénale pour des délits de corruption.