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Le groupe de prêt-à-porter Christine Laure demande sa mise en redressement judiciaire

La marque de prêt-à-porter féminin, créée à Gray (Haute-Saône) et basée à Dijon, a été entendue au tribunal de commerce de Dijon, mardi 27 août. Le groupe emploie 380 salariés.

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La marque Christine Laure, désormais basée à Dijon, est emblématique de l’habillement féminin avec ses 145 magasins en France, et elle subit de plein fouet la crise du secteur de l’habillement.

Comme toutes les marques de vêtements, le groupe Christine Laure a souffert des fermetures de magasins pendant le Covid, de l’explosion des coûts de transport, de la crise énergétique et de l’inflation. Des crises sur fond de baisse de 10% des ventes depuis 2019 et de 30% pour les marques multimarques indépendantes.

Et c’est dans ce contexte économique que l’entreprise explique qu’elle doit « réorganiser sa dette pour poursuivre son plan stratégique. » Selon le groupe, cette demande auprès du tribunal de commerce de Dijon permettrait « geler les dettes antérieures à compter de la date d’ouverture de la procédure, ce qui lui permet de poursuivre son activité plus sereinement, le temps de rééchelonner ses prêts bancaires et son PGE (prêt garanti par l’État). »

Il y a 51 magasins affiliés sur 145 magasins : « Ils ne sont pas concernés par la procédure. » En ce qui concerne les dettes, le tribunal « proposer certainement un rééchelonnement des dettes. »

Le groupe, dirigé depuis 1997 par les enfants des fondateurs (Jean-Pierre, Jean-Marc et Christine Lasselin) emploie 380 salariés. La direction explique que« un plan stratégique « Horizon 2026 » est en cours pour adapter le Groupe au nouveau contexte économique, avec des axes forts de développement, notamment vers les filiales. »

L’enseigne sollicite donc la protection du Tribunal de Commerce pour s’adapter dans le cadre protecteur d’un redressement judiciaire.

Ray Richard

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