C’est un grand succès que le Lyonnais a fait dimanche à Nice en abandonnant le gymnase pour la première fois de la saison à la maison, un soir où l’équipe de Franck Haise avait toutes les cartes en main pour revenir à la hauteur de l’OM, battu au Vélodrome la veille par Lens (1-0).
Pendant une bonne demi-heure – et dans l’ensemble pendant la première période, les Aiglons étaient dans le réel et ont donné l’impression qu’ils allaient le faire. Ils ont fait revenir le milieu de terrain de Lyon, ont tenu le ballon, tenté des percussions intéressantes sur le côté gauche, celle de Melvin Bard et Mohamed-Ali Cho. Ils n’étaient jamais vraiment en danger, leur ascendant dans le jeu était assez clair mais il ne s’est jamais vraiment concrétisé.
Parce que Evann Guessand – beaucoup mieux après la pause – n’a pas fait une grande première période, ce Cho saignait mais parfois rugueux et que Gaëtan Laborde n’a pas réussi, mal de voir sa tête taper le pôle de Lucas Perri après avoir été dévié par Moussa Niakhaté (32e). Incapable de se détacher de se détacher lorsqu’il avait le contrôle, le gymnase s’est progressivement dévissé quand il l’a perdu et ce qui lui est arrivé au dernier quart d’une heure semblait le suspendre dans le nez pendant de longues minutes.
Nice manquait de fraîcheur et de contrôle
Pour la première fois de la saison, Nice Lost à domicile en L1. L’entraîneur de Paulo Fonseca a beaucoup à voir avec cela parce que les entrées du jeu d’Ernest Nuamah, Georges Mikautadze et Rayan Cherki ont vraiment tout changé. Mais de belles échecs individuels aussi. Il y avait d’abord cette balle perdue à la hâte par Moïse Bombito et exploitée en deux passes par Corentin Tolisso, Thiago Almada et enfin Cherki (1-0, 78e). Puis cette double hésitation de Dante – qui a laissé avancer Nuamah sans l’attaquer dans la peur d’être éliminée – et Marcin Bulka, beaucoup trop loin de son objectif et de la grève de la lavarne du Ghanéen (2-0).
Offensivement, les Niçois n’ont jamais été dans le rythme droit. Et défensivement, ils sont tombés rarement cette saison. À leur arrivée, ils ont donc raté la marche qui ne devrait pas être. Criété par une réunion de capital et une pression inhabituelle, le lendemain de la défaite de l’OM, ils ont dû entendre parler de dimanche dimanche? Possible, mais c’est comme si la machine avait également été un peu physique. Le manque de fraîcheur et de jus du gymnase, également la lucidité, est devenu de plus en plus flagrant à la réunion. Et plus le Lyonnais augmentait en pouvoir, plus les Niçois tombaient, comme si les premiers étaient encore au rythme de leur match de la Ligue Europa jeudi dernier tandis que les autres manquaient d’enthousiasme, les jambes Cottonne.
Nice est passé et c’est un accident qu’il peut rapidement récupérer, vendredi prochain contre Auxerre, par exemple. La surprise, la vraie, ne réside pas autant ce matin dans son échec, mais plus dans ce succès très inattendu de l’OL, seulement trois jours après une victoire sans soulagement mais important sur le terrain du FCSB (3-1). Sept des onze détenteurs alignés en Roumanie avaient été répétés par Fonseca, ce qui peut expliquer un début difficile au match. Mais la poignée Lyon s’est progressivement produite. La prudence a cédé la place à l’audace et à la patience de contrôle. Le tempo assez lent a dicté en seconde période par le Lyonnais a fini par mettre leurs adversaires pour mettre leurs adversaires, réticents à presser.
Il suffira donc de bien défendre le Lyonnais, à Nemanja Matic et Tanner Tessmann pour réparer et faire courir l’offensive du Lyonnais entre l’environnement et la défense des Niçois pour tirer leur succès. Avant le score Cherki et Nuamah, Tolisso avait raté le réglage de Bulka très près de la tête (59e). Bulka avait capturé un centre derrière Alexandre Lacazette (69e) et un autre pressage de Lyon s’était retrouvé avec une grève d’Almada arrêtée par le gardien de gymnase (73e). Et puis le coaching de Fonseca a fait son travail. Cherki a marqué un splendide but sur sa première balle et Nuamah.
Ol, qui recevra Le Havre le week-end prochain lorsque Om ira à Paris, ne représente que sept points de Marseille ce matin. Du deuxième à sixième, cinq équipes ont lieu en sept points. Quant au septième, Strasbourg, il est à quatre points de la quatrième place. Un vrai plaisir …