Le gros coup de gueule de Deschamps
Présent en conférence de presse lundi, à la veille du match contre la Pologne, Didier Deschamps n’a pas mâché ses mots en balayant les critiques sur le jeu de l’équipe de France.
C’est une certitude depuis la victoire de l’Espagne face à l’Albanie lundi soir : la France jouera comme prévu les huitièmes de finale. Forts de leur succès contre l’Autriche (1-0) et du nul contre les Pays-Bas (0-0), les Bleus sont déjà assurés de terminer parmi les meilleurs tiers.
L’équipe de France cherchera néanmoins, mardi, contre la Pologne, à décrocher la première place du groupe D. Pour cela, il faudra très probablement gagner et faire mieux que les Pays-Bas qui devancent les troupes de Didier Deschamps grâce à une meilleure attaque.
Les vice-champions du monde n’ont en effet inscrit qu’un seul but depuis le début de la compétition et de nombreuses critiques à l’égard du jeu français se font de plus en plus entendre. Les attaques contre Didier Deschamps ont été balayées avec vigueur lundi, à la veille du match contre la Pologne.
« Si les gens n’aiment pas ce qu’ils voient, ils changent de chaîne »
« Si je comprends les critiques sur le jeu trop défensif des Bleus ? Vous êtes libre de commenter, de faire ce que vous voulez, il a dit pour commencer. Ce que je peux vous dire, c’est que c’est embêtant de ne pas avoir marqué avec toutes les occasions qu’on a eues lors du match contre les Pays-Bas. Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas eu une telle maîtrise en se créant cinq ou six occasions. »
« Nous bénéficions du soutien populaire au stade et de plus de 10 millions de personnes devant leur télé à chaque match. Si les gens n’aiment pas ce qu’ils voient, ils changent de chaîne, il a continué. C’est plus facile à la télévision. Au stade, ils ont payé le billet, ils restent du début à la fin. Mais je le répète, ne pas avoir marqué, c’est le point négatif. »
Un discours que ses joueurs semblent accepter. Antoine Griezmann avait prévenu avant même le début de l’Euro que les Bleus seraient « ennuyeux » regarder. Aurélien Tchouameni, de son côté, a rappelé que l’essentiel était ailleurs.
« Certains veulent gagner, bien jouer, bien jouer en gagnant… Je veux gagner, qu’on joue bien ou mal. Nous nous souviendrons plus des résultats que de la façon de jouer. »
il a murmuré aux médias.