Le grand coup de gueule de Guillaume Martin après le Tour
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Le grand coup de gueule de Guillaume Martin après le Tour

Le grand coup de gueule de Guillaume Martin après le Tour

Finalement 13ème du Tour de France, Guillaume Martin a pointé le matériel avec lequel il a dû composer et a plus ou moins confirmé la fin de son aventure avec Cofidis.

Guillaume Martin n’a pas ménagé ses efforts dans les Alpes. Mais le coureur Cofidis n’a jamais réussi à trouver l’ouverture, devant finalement se contenter de la sixième place du 17et étape menant à Superdévoluy. Le natif de Paris en a néanmoins profité pour faire un petit pas en avant au classement général, ce qui lui a permis de terminer à la 13ème place.et place finale.

L’écart qui le sépare des meilleurs est pourtant abyssal comme en témoignent ses 44 minutes de défaite face à Tadej Pogacar. Mais selon lui, Guillaume Martin n’a pas été aidé par son équipe. Mais plus que les dissensions apparues entre Axel Zingle et Bryan Coquard ou les abandons rapides du Français Alexis Renard et de l’Espagnol Ion Izagirre, c’est le matériel que le Français n’a pas hésité à pointer du doigt en fin de Tour de France.

Guillaume Martin a notamment déploré un vélo trop lourd par rapport à la concurrence, ce qui l’empêchait d’avoir accès à ses données de puissance. « C’est impossible, car je n’ai pas de capteur de puissance, il a révélé. Nos vélos pèsent 7,7 kg, soit un kilo de plus que la limite autorisée. Déterminé à chasser chaque gramme supplémentaire, le Parisien a choisi de sacrifier son capteur de puissance.

Son Tour aurait été différent avec un vélo au poids minimum

« Je ne voulais pas alourdir la machine avec les 200 grammes au compteur. Cela peut paraître peu, mais nous faisons attention à notre poids tout au long de la saison, notamment via l’alimentation », a-t-il déclaré, convaincu que son Tour de France aurait pu être différent s’il avait pu compter sur un vélo avec le poids minimum autorisé par l’UCI, à savoir 6,8 kg.

« Si on continue les calculs, avec un vélo d’un kilo de moins, je ne serais pas tombé à 45 secondes du groupe Pogacar au sommet de la Cime de la Bonette, mais au contact du groupe, il a assuré. J’aurais pu prendre le temps de mieux manger, j’aurais été plus sereine aussi. Et alors que les rumeurs vont bon train autour de son départ pour la Groupama-FDJ à la fin de la saison, ce Tour de France semble l’avoir convaincu de la nécessité de changer d’air.

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