Le gouverneur de la Banque de France préconise « trois quarts d’économies de dépenses et un quart d’augmentations d’impôts ciblées »

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, présent dans la matinale de France 2 mercredi 25 septembre, est revenu sur les propos du nouveau ministre de l’Economie, Antoine Armand, qui a expliqué que la France se retrouve face à l’un des pires déficits de son histoire. Selon le haut fonctionnaire, le ministre a raison car « La maladie française, c’est qu’elle a accumulé trop de déficit et donc trop de dette pendant trop longtemps, et cette situation ne peut pas durer. ».

« Quand il y a une famille qui vit au-dessus de ses moyens, et qu’elle n’arrive pas à boucler son budget – c’est le cas en France -, on peut réduire ses dépenses, ou on peut augmenter ses recettes. Et là, le débat politique fait rage. Le bon sens veut qu’aujourd’hui, il faut faire les deux. » Le gouverneur de la Banque de France avance sa formule : il préconise environ trois quarts d’épargne et un quart de recettes avec « des augmentations d’impôts ciblées et équitables ». Mais ce n’est pas à la Banque de France de décider », il se souvient.