le gouvernement veut frapper le portefeuille des propriétaires de SUV
Par
Maxime T’sjoen
Publié le
; mis à jour le 12 octobre 2024 à 16h10
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« Nous aimons la voiture et je l’aime. » Ces propos sont ceux d’Emmanuel Macron en septembre 2023. Avec 38,9 millions de voitures en circulation en France au 1er janvier 2023, la voiture est très présente dans l’Hexagone.
Mais, en lien avec la future interdiction de vente de voitures thermiques en 2035le gouvernement veut réduire le nombre de voitures très polluantes sur les routes. Une verdissement de ce mode de transport confirmée par le budget présenté par Bercy ce jeudi 10 octobre 2024.
Le ministère de l’Économie veut renforcer le malus sur les véhicules les plus polluantsaussi pour économiser de l’argent. Nous allons vous l’expliquer.
Evolution du malus C02
Plusieurs choses changent avec cette disposition censée « encourager la transition énergétique du parc automobile ».
Dans un premier temps, les malus sur les émissions de CO2 des véhicules particuliers seront renforcés et vont même augmenter dans les années à venir.
Le seuil de l’échelle de La pénalité C02 sera réduite 5g/CO2/km en 2025 puis 7g/CO2/km en 2026 et 2027.
Pour cibler les véhicules les plus émetteurs, son prix maximum sera dans le même temps augmenté de 10 000 € par an jusqu’en 2027.
Pour rappel, la taxe s’applique à l’achat du véhicule, dès sa première immatriculation en tant que véhicule de tourisme en France.
Des voitures plus légères seront nécessaires
Un autre malus est renforcé dans ce projet de loi de finances pour 2025.
La taxe sur la masse en état de marche, appelée La « pénalité de masse » sera également renforcée. Son seuil de déclenchement sera abaissé, à partir de 2026, de 1 600 à 1 500 kg.
La dernière mesure concerne le « bénéfice de la réduction dont bénéficient actuellement tous les véhicules hybrides non rechargeables ». À partir de 2025, cela sera limité aux « uniques véhicules économes en énergie ».
Selon Antoine Armand, le ministre de l’Économie, ces mesures doivent permettre « d’inciter les constructeurs français et étrangers à déployer en priorité une offre de voitures électriques sur notre territoire ». Cela devrait également rapporter 300 millions d’euros à l’État.
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