le gouvernement soutient un projet de loi visant à suspendre l'interdiction des filtres énergétiques
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le gouvernement soutient un projet de loi visant à suspendre l’interdiction des filtres énergétiques

le gouvernement soutient un projet de loi visant à suspendre l’interdiction des filtres énergétiques

Deux députés ont déposé mercredi 30 octobre une proposition de loi, soutenue par le gouvernement, visant à suspendre l’interdiction de louer des logements énergivores au sein des copropriétés lorsqu’il y a un blocage qui ne dépend pas de la volonté du propriétaire.

Ce texte s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’aménager le calendrier de la loi Climat et résilience pour les copropriétés, et le ministère de l’Habitat et de la Rénovation urbaine a indiqué à la presse qu’il soutenait ce projet de loi.

La loi Climat et Résilience prévoit qu’il sera interdit de louer à partir du 1euh Janvier 2025. Viendra ensuite le tour des logements classés F à partir de 2028.

Dans le détail, le député Ensemble pour la République (ex-Renaissance) Bastien Marchive et le député socialiste Iñaki Echaniz proposent que les logements classés G ne soient pas retirés du marché locatif si des travaux de rénovation thermique sont en cours et s’il y a un blocage. au sein de la copropriété ou de la part du locataire.

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Ce texte transpartisan vise à « offrir de la flexibilité » aux copropriétés, « tout en gardant le cap, les délais et en préservant les intérêts des locataires »assure Iñaki Echaniz, cité dans un communiqué.

Les deux députés prévoient également « la possibilité pour le juge de réduire le loyer du montant des charges énergétiques ainsi que l’exclusion des logements classés G+, particulièrement énergivores, de ce dispositif » et déjà interdit à la location depuis janvier 2023.

Éviter le « contournement permanent »

Un délai de suspension de l’interdiction de louer des tamis énergétiques est prévu dans un cas précis : si des travaux de rénovation thermique ont été votés lors de l’assemblée générale des copropriétaires, le délai pour les réaliser est de trois ans, précise le groupe socialiste. à l’Assemblée, a déclaré à l’Agence France-Presse.

Pour éviter que l’absence de vote à une assemblée générale n’entraîne « un contournement durable » obligations d’améliorer la performance énergétique des logements, il est proposé d’intégrer des mesures de rénovation thermique et énergétique dans le plan de travail pluriannuel de la copropriété.

Selon les chiffres du ministère, repris par le texte transpartisan, jusqu’à 250 000 logements situés en copropriété et classés G pourraient être concernés par l’interdiction de louer à partir du 1euh Janvier.

Le Monde avec l’AFP

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