le gouvernement s’engage à construire un nouvel aéroport pour permettre des vols directs de gros porteurs vers la métropole
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Le site « est exposé à un risque géologique majeur lié à la présence d’un volcan sous-marin dont personne ne pouvait anticiper les impacts », a rappelé le ministre des Transports, Patrice Vergriete.
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![Les pompiers aspergent le Boeing 787-8 d'Air Austral lors d'un traditionnel salut d'eau, alors que l'avion arrive à l'aéroport de Dzaoudzi-Pamandzi à Mayotte pour ouvrir la première liaison entre Paris et Mayotte, le 3 juin 2016. (ORNELLA LAMBERTI / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/p3iUo0J6v84M0k3LnxpSS0kefFM/0x247:4752x2920/432x243/2024/05/14/000-bh5bi-66439fda08449512296753.jpg)
L’État s’engage à Mayotte. Le gouvernement présentera « à la rentrée, une fois toutes les études terminées » un projet de nouvel aéroport à Mayotte, le site actuel étant menacé par un volcan sous-marin, s’est engagé le ministre des Transports mardi 14 mai. « La desserte aérienne de Mayotte est un enjeu majeur et garantit la continuité territoriale de l’archipel »a souligné Patrice Vergriete, en réponse à une question de la députée mahoraise Estelle Youssouffa.
Mayotte attend depuis des années une extension de la piste de l’aéroport de Dzaoudzi-Pamandzi pour permettre des vols directs gros-porteurs vers la métropole située à 8 000 kilomètres par tous les temps, sans escale à Nairobi, au Kenya. Un débat public en 2011 a confirmé le bien-fondé de la piste longue, promise en 2019 par le président Emmanuel Macron.
Or, les premières études montrent que l’aéroport actuel proche de Daoudzi sur Petite-Terre « est exposé à un risque géologique majeur lié à la présence d’un volcan sous-marin dont personne ne pouvait anticiper les impacts », a rappelé le ministre, qui a réuni la semaine dernière les élus locaux sur le sujet. Ce volcan présente un risque de submersion et de tsunami, a décrit Estelle Youssuffa dans sa question.
Ouverture de l’abandon de l’extension de sa piste au profit d’un nouvel aéroport de Grande-Terre à Bouyouni « des perspectives inédites en positionnant Mayotte comme plateforme logistique du canal du Mozambique », a-t-elle admis, s’interrogeant sur le calendrier du projet. Que « nécessite encore des études approfondies »répondit le ministre.
« Il ne s’agit donc ni d’un recul ni d’un renoncement »e de la part du gouvernement, « mais une réorientation du projet (…) que nous pourrons présenter ensemble à la rentrée aux habitants de Mahor une fois toutes les études terminées », a poursuivi Patrice Vergriete. Le ministre n’a donné aucune indication sur la date de l’inauguration des travaux, tandis que le député a souligné que « dépêche-toi » parce que « l’Etat nous dit que l’aéroport actuel serait inutilisable à partir de 2035 ».