Le gouvernement se dit prêt à « assumer » des « choix forts » pour relancer l'économie
Les nouvelles les plus importantes de la journée

Le gouvernement se dit prêt à « assumer » des « choix forts » pour relancer l’économie

Le gouvernement se dit prêt à « assumer » des « choix forts » pour relancer l’économie

Le nouveau gouvernement a déclaré dimanche qu’il était prêt à « assumer » de la « des choix forts » pour redresser l’économie, ce qu’il présentera « dans les prochains jours au Parlement »alors que la date limite du budget se rapproche dangereusement.

Le Premier ministre Michel Barnier a décidé de partager les clés de l’économie et des finances entre deux ministres, tous deux trentenaires et macronistes.

Antoine Armand, 33 ans, est nommé ministre de l’Economie et de l’Industrie. Laurent Saint-Martin, 39 ans, est chargé du Budget et des Comptes publics et sera directement rattaché à Michel Barnier, signe de l’importance accordée au dossier brûlant de l’ampleur du déficit public.

Le gouvernement se dit prêt à

« Il y aura des choix difficiles à faire »a prévenu Laurent de Saint-Martin lors de la passation de pouvoir à Bercy entre les équipes sortante et entrante, dimanche en fin de journée.

« Aujourd’hui, nous devons faire face à un nouveau défi collectif : retrouver le chemin de la souveraineté et de l’indépendance en maîtrisant nos finances publiques. »il a continué.

« Dans les prochains jours, je proposerai au Parlement des choix forts avec trois priorités : financer les priorités du gouvernement, consolider ce qui fonctionne dans notre pays et réduire les dépenses publiques, tout en veillant à améliorer leur efficacité. »M. Saint-Martin a résumé.

Dans le projet de budget pour 2025 qu’il prévoit de présenter début octobre, peut-être le 9, le gouvernement devra détailler la manière dont il entend redresser les finances publiques de la France, qui sont en situation budgétaire difficile. « très grave »selon le Premier ministre Michel Barnier.

Dans une note datée de juillet, le Trésor a mis en garde contre un risque de voir le déficit glisser à 5,6% du PIB en 2024 à politique inchangée, contre l’objectif de 5,1% fixé par le gouvernement sortant, alors que la France est déjà critiquée par Bruxelles pour un déficit excessif. Les Echos affirmaient vendredi que les dernières prévisions du ministère de l’Economie tablent même désormais sur un déficit « environ 6% ».

Le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, a estimé mercredi que l’objectif d’un déficit de 5,1% du PIB ne serait pas atteint. « non atteint » Cette année.

En 2023, le déficit public était déjà hors norme, à 5,5% du PIB contre 4,9% anticipé.

« Combattre pour la souveraineté »

De son côté, Antoine Armand a affirmé que « Chaque minute passée à Bercy doit être dédiée aux Français ».

« Notre mission dans ce monde est de faciliter la vie des entreprises et de ceux qui y travaillent. »il a dit.

« Il s’agit de les accompagner et de ne pas les imposer avec des normes parfois inutiles ou contradictoires, et de faire en sorte que tous les Français qui travaillent aient un salaire décent. »a ajouté le nouveau ministre de l’Economie.

Il a également promis de diriger « la lutte pour la souveraineté industrielle, technologique et numérique, alors que les mégapuissances politiques et économiques la mettent en danger » ainsi que « la lutte pour des finances publiques plus robustes sans lesquelles nous dépendrons toujours des autres ».

Lors de cette cérémonie de passation de pouvoirs, Bruno Le Maire, trésorier du pays depuis sept ans, a offert à Antoine Armand « un bâton de marche qui vous servira à franchir les cols de montagne, mais aussi une arme de défense pour faire face aux nombreux dangers que vous rencontrerez sur votre chemin ».

« Il est clair que la valeur n’attend pas le nombre des années »il a également dit.

Bruno Le Maire a également tenu à souligner aux membres du nouveau gouvernement que« entre les murs » de Bercy, « Il y a beaucoup de pouvoir mais pas de pouvoirs magiques ».

« Vous ne trouverez pas dans un tiroir de mon bureau une quelconque recette miracle pour redresser nos comptes publics. Vous n’y trouverez que des propositions de réduction des dépenses solides, documentées, dans la continuité de ce que nous avons entrepris depuis fin 2023 et qui est interrompu depuis plusieurs mois par les circonstances politiques. »a résumé le ministre sortant.

New Grb1

Quitter la version mobile