En attendant le budget de l’Etat, qui doit être présenté la semaine prochaine, l’exécutif s’alarme d’une situation préoccupante.
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A la veille du discours de politique générale du nouveau Premier ministre Michel Barnier, les spéculations vont bon train sur le contenu de son premier gros dossier : le budget de l’Etat, qui doit être présenté la semaine prochaine. Le gouvernement se prépare depuis plusieurs jours à des hausses d’impôts dans un contexte financier qui ne cesse de s’assombrir pour la France.
Michel Barnier l’a encore dit ce week-end : les finances de l’Etat sont dans une situation très difficile. Le Premier ministre le répète : c’est encore plus grave qu’il ne le pensait. Par ailleurs, le ministre des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, confirme le dérapage du déficit public, avec, pprobablement, cette année, une dette supérieure à 6% du produit intérieur brut, ce qui oblige la France à s’endetter davantage alors que l’argent coûte plus cher..
Preuve de la situation inquiétante : pour la première fois depuis 18 ans, le taux d’emprunt à dix ans de l’État français a dépassé celui de l’Espagne.
Alors, comment les efforts seront-ils répartis ? Laurent Saint-Martin insiste : la priorité est de réduire les dépenses publiques. Les hausses d’impôts ne seront que ciblées et temporaires pour ceux qui peuvent participer à l’effort, insiste le Premier ministre.
Les grandes entreprises craignent d’être taxées par une hausse du taux d’impôt sur les sociétés qu’Emmanuel Macron avait œuvré à réduire. Le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, se dit favorable à une surtaxe temporaire sur les grands groupes, mais contre le rétablissement de l’impôt sur la fortune, alors que les ménages les plus aisés risquent également d’être sommés de mettre la main à la pâte. poche.