En France, on se prépare à une éventuelle circulation active du nouveau variant Mpox.
Bien qu’aucune infection n’ait encore été signalée dans le pays, le gouvernement a décidé d’ouvrir 232 sites de vaccination.
Le nouveau variant de clade Ib n’est pas encore arrivé en France, mais le monkeypox circule, avec 28 cas recensés dans le Rhône depuis le début de l’année.
Parmi ces 232 sites français, quatre sont situés à Lyon et dans le Rhône.
Il s’agit de l’hôpital Edouard-Herriot, de l’hôpital de la Croix-Rousse, du centre de santé et de sexualité Le Griffon (Lyon 1er) et de l’hôpital de Villefranche-sur-Saône à Gleizé.
#Mpox | Après le passage à travers le@OMS de Mpox dans #USPPI en savoir plus sur la situation sanitaire et les mesures prises par l’ARS en Auvergne-Rhône-Alpes.https://t.co/7U98Ej0qQw pic.twitter.com/NI4SayoklH
— ARS Auvergne-Rhône-Alpes (@ARS_ARA_SANTE) 23 août 2024
La vaccination est actuellement préventive et ne concerne que les personnes trans et les HSH (hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes) ayant des partenaires multiples, les personnes prostituées et les professionnels travaillant dans des lieux de consommation sexuelle.
Le gouvernement rappelle que la contamination par le virus Mpox « n’est pas directement lié au sexe ou à l’orientation sexuelle de l’individu. N’importe qui peut être infecté par ce virus qui se transmet principalement par contact prolongé, souvent peau à peau. Mais depuis juin 2022, la majorité des cas ont été observés chez des HSH (hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes) ayant de multiples partenaires sexuels ».
Une vigilance accrue est requise pour les personnes les plus exposées aux risques de transmission et qui sont amenées à se rendre en Afrique.
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