Les nouvelles les plus importantes de la journée

Le gouvernement met tout en œuvre pour accélérer la transition énergétique

Le gouvernement met tout en œuvre pour accélérer la transition énergétique


Présentés par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, ces décrets renforcent le cadre réglementaire national pour une transition énergétique durableconformément aux hautes directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VIque Dieu l’assiste. Ils visent également à mettre en œuvre les directives de la stratégie énergétique nationale et les recommandations de la nouveau modèle de développement et de contribuer à la diversification de sources d’approvisionnement en énergie et à décarboner l’économie nationaleL’objectif étant d’augmenter la part des énergies renouvelables, de généraliser laaccès à l’énergie à des prix compétitifs, tout en préservant l’environnement et en répondant à la demande croissante d’électricité en réduisant la dépendance énergétique à l’étranger.

Alors que le Maroc s’apprête à franchir le cap de 2024, quelles perspectives s’ouvrent pour son économie et son développement durable ? Pour répondre à cette question cruciale, nous nous sommes entretenus avec deux experts de premier plan : le Dr Hatim Marouane, économiste marocain et conseiller ministériel auprès du gouvernement du Québec, et Salima Cherti, chercheuse en économie de l’innovation à l’Université de Perpignan Via Domitia. Travaillant en étroite collaboration, les deux chercheurs mènent des travaux communs sur l’économie de l’innovation et du développement. Leurs recherches ont un double objectif : d’une part, analyser comment les politiques publiques influencent l’innovation et stimulent le développement économique et, d’autre part, explorer les mécanismes par lesquels l’innovation peut devenir un moteur de développement durable et d’inclusion sociale. Cette approche multidimensionnelle leur permet d’appréhender les défis complexes auxquels sont confrontées les économies contemporaines, notamment dans le contexte marocain. De la gestion du stress hydrique aux promesses des énergies renouvelables, en passant par l’impact potentiel de la Coupe du monde 2030, les deux chercheurs nous livrent dans cet entretien une analyse approfondie des stratégies qui pourraient permettre au Maroc de concilier croissance économique et durabilité environnementale dans les années à venir.

L’adoption de ces textes permettra également de mettre en évidence la énergies renouvelables et d’offrir de nouvelles opportunités marketing pour produits verts sur le marché national et international. Le premier projet de décret n° 804.24.2 relatif à la compteur intelligent intervient en application de l’article 18 de la loi n° 82-21 relative à laautoproduction d’électricitéCe décret vise à établir les fonctionnalités fournies par le compteur intelligent avec la possibilité de les réaliser à distance afin de garantir l’accès à toutes les informations liées auénergie électrique tiré de la réseau électrique national et y est injecté au profit de l’autoproducteur ou du gestionnaire du réseau électrique concerné.

Ces compteurs intelligents bidirectionnels constitueront une pierre angulaire pour accélérer la mise en œuvre de réseaux intelligents dans notre pays. En effet, ces réseaux permettront l’intégration des énergies renouvelables et renforceront la sécurité duapprovisionnement en énergie en permettant une meilleure maîtrise du caractère variable de ces énergies et en optimisant leur évacuation des sites de production vers les sites de consommation, dans les meilleures conditions de sécurité et d’efficacité.

Le deuxième projet de décret n° 761.24.2 porte sur la fixation des conditions d’octroi d’un « certificat d’origine » pour l’énergie électrique produite à partir de sources renouvelables et de l’autorité compétente pour le délivrer. Ce décret met en œuvre les dispositions de l’article 6 bis de la loi n° 13.09 relative aux énergies renouvelables, telle que modifiée et complétée, et de l’article 16 de la loi n° 82.21 relative à l’autoproduction d’énergie électrique. Il vise à fixer les modalités de délivrance des certificats d’origine prouvant que l’électricité autoproduite provient de sources renouvelables. sources d’énergie renouvelables et en précisant l’autorité compétente pour délivrer ces certificats d’origine, en l’occurrence le ministère de tutelle.

L’adoption de ce décret offrira de nouvelles opportunités commercialisation de produits vertsd’autant plus qu’il est prévu d’imposer une taxe carbone aux niveaux national et international. Ce décret prend également en compte les principes et normes appliqués au niveau international afin de garantir la validité des certificats d’origine délivrés par notre pays.

Le troisième projet de décret n° 153-24.2, pris en application de l’article 6 de la loi n° 47.09 relative à l’efficacité énergétique, fixant le cahier des charges des sociétés de services énergétiques, s’inscrit dans le cadre des efforts du ministère visant à compléter le cadre réglementaire relatif à l’efficacité énergétique. Ce décret, ainsi que son arrêté d’application, visent à encourager et à activer les mécanismes de stimulation de l’efficacité énergétique. économies d’énergienotamment en permettant aux entreprises de services énergétiques réaliser des études visant à économiser la consommation d’énergie et à améliorer la performance énergétique des équipements énergétiques, sur la base des résultats de leurs études.

Ce décret vise également à favoriser l’employabilité dans le domaine de l’efficacité énergétique, à travers la création d’une nouvelle génération d’entreprises à l’échelle nationale et de nouvelles opportunités d’emploi.

lematin

Quitter la version mobile