Rome s’insurge contre la suspension du projet de gigafactory de batteries et contre les normes.
Dans le jeu d’échecs automobile européen actuel, une offensive peut en cacher une autre. Le gouvernement italien est aujourd’hui aux prises avec deux batailles distinctes mais étroitement liées : d’abord avec Stellantis, puis avec la Commission européenne.
En Italie, le groupe Stellantis, qui s’était engagé à produire 1 million de véhicules dans ses usines italiennes d’ici 2028, ne parvient à faire fonctionner ses sites de production qu’à une fraction de leur capacité. A Mirafiori, Cassino et Pomigliano, les plans d’utilisation sont tels que le groupe ne produira probablement qu’environ 500 000 véhicules cette année dans la péninsule, après 752 000 en 2023. Même à Atessa dans les Abruzzes, le déclin du marché des grands fourgons, qui avait bien résisté jusque-là, contraint le groupe à recourir au chômage partiel.
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